La découverte d’une larve mangeuse de plastique pourrait être une solution pour dépolluer les océans dans lesquels les déchets plastique s’accumulent. Cette larve est élevée dans un but commercial et sert habituellement d’appât pour la pêche. Toutefois, à l’état sauvage, ce parasite se retrouve dans les ruches et se niche dans la cire d’abeille.
Une larve dévoreuse de plastique utile pour l’environnement
Federica Bertocchini, chercheuse au Centre espagnol de la recherche national, est à l’origine de la découverte de cet insecte. Elle explique que « Les déchets plastique sont un problème environnemental mondial, surtout le polyéthylène, particulièrement résistant et qui est très difficilement dégradable naturellement ». À l’état sauvage, cette larve parasite les ruches en se nourrissant du miel et de la cire d’abeille.
Lorsqu’elle est élevée par l’homme, cette larve sert d’appât pour la pêche ou de nourriture pour les collectionneurs de reptiles. La chercheuse espagnole, également apicultrice, a découvert que cet insecte provoquait des dégâts sur ses propres abeilles. Elle a observé que les sacs en plastique dans lesquels elle plaçait la cire des ruches étaient criblées de trous. Ces derniers commencent à apparaître au bout de 40 minutes seulement. Après douze heures, la masse de plastique du sac était réduite de 92 milligrammes.
Une dégradation très rapide du plastique
Ce taux de dégradation est « extrêmement rapide » comparé à celui de la bactérie Ideonella sakaiensis découverte en 2016 par des chercheurs de l’université de Kyoto. En effet, cette dernière pouvait dégrader un plastique mais au rythme de 0,13 milligramme par jour seulement. Ces chercheurs pensent que la larve ne fait pas que dévorer le plastique mais le transforme chimiquement grâce à une substance produite par les glandes salivaires.
Les sacs plastiques laissés dans la nature peuvent prendre près d’un siècle pour se décomposer entièrement, une durée qui peut aller jusqu’à 400 ans pour les sacs conçus avec une matière plus résistante telle que le polyéthylène. Si les chenilles ne vont probablement pas sauver la planète, elles pourraient toutefois apporter une aide précieuse en dévorant les déchets de plastique polyéthylène qui s’accumulent dans les décharges et les océans.
Illustration bannière © Rich Carey – Shutterstock
A lire absolument
suffi de faire comme pour les vers de terre composteur on les met dans des gros bac biensur pas un truc de 10m2 et petit a petit on recupere nos merde dans les oceans et on leur file a bouffer
bien dit calisse
Bonjour,
Merci pour cette info. Je pense qu’il est temps que chaque être humain fasse retour aux lois originelles/universelles/naturelles. C’est à dire, que seul Mère Nature et Dieu Créateur du Ciel et de la Terre, savent comment sauver ce monde que l’Humanité a emmené vers le chaos. Nos théories et savoirs sont limités face à eux (Je sais de quoi je parle en tant que scientifique de recherches). Il nous suffira juste de développer l’Amour Sincère/Inconditionnel/Pur, la Foi Absolue et la Sagesse divine, pour qu’ils nous sauvent tous ensemble de ces désastres. Car si nous nous entêtons à faire comme on fait jusqu’à lors, alors ne nous plaignons pas d’être victimes de nos mauvaises actions.
Que les bénédictions soient!
S’il vous plaît, ne vous engouffrez pas dans ce genre de découverte enfumeuse !
Pas un site tel que le vôtre …
Votre titre est trop rassurant et déculpabilisant :
ces pauvres larves n’arriveront jamais à dépolluer les milliers de tonnes de plastique voguant sur et dans nos océans !
Par exemple, peuvent-elles résister à de basses températures ?
Cfr : https://www.terresacree.org/actualites/1643/actualite-l-arctique-puisqu-on-le-decongele-transformons-le-en-plastique-132406
Et le temps que l’on fabrique des bactéries synthétiques pouvant envahir tous nos océans (en espérant qu’elles ne bouffent que ça …), nous avons le temps de plastifier tous les récifs coralliens !
Encouragez-nous plutôt à en finir avec ce plastique au lieu de nous soulager avec ce miroir aux … larves !
Cordialement
En vrai, je ne pensse pas qu’ils savent reelement en combien de temps le polyéthylène se dégrade. Si on dit 400 ans, alors on la teste en labo, mais tout est limiter, on rajoute NOS CONDITIONS et pas celle de la nature. En plus, le polyéthylène est un alcène polymériser, donc même ce ver (qui est en fait apparament une chenille) doit avoir des bactériobiontes dans les intèstins pour dégrader le tout, mais le problème c’est qui leur faut de l’azote et c’est probablement la chenille qui leur fourni, elle digère après les bactéries. Donc il faut calculer la quantité d’azote à fournir pour dégrader le tout.