Une étude de l’OMS révèle des chiffres planétaires inquiétants sur les problèmes de santé directement liés au manque d’activité physique.
Le manque d’activité physique et ses conséquences
L’étude de l’OMS est catégorique : les pays où l’on pratique peu ou pas d’activité physique de manière régulière, enregistrent une progression de maladies comme les maladies cardiaques, le diabète de type 2 et certains cancers(1). Plus grave encore, ce taux d’inactivité stagne dans certaines régions du globe mais progressent dans d’autres.
Les moins touchés par le phénomène sont les habitants des pays les plus pauvres qui pratiquent une activité régulière tout simplement car ils ne possèdent pas de voiture personnelle, marchent plus, exercent des activités professionnelles moins sédentaires. Les plus actifs habitent en Ouganda et au Mozambique, où le taux d’inactivité n’atteint que les 6 %.
Environ 1,4 milliard d’adultes dans le monde, soit plus du quart de la population mondiale, ne pratique pas une activité physique suffisante en 2016 selon cette étude.
Les pays développés dans la ligne de mire de l’OMS
En théorie, pour être en bonne santé, l’OMS préconise au moins 150 minutes d’exercice modéré ou 75 minutes d’exercice d’intensité vigoureuse par semaine. Dans les pays les plus riches, beaucoup d’efforts restent à fournir : le Royaume-Uni et les États-Unis enregistrent un taux d’inactivité de 37 % tandis que le Koweit, premier sur le podium, atteint les 67 %, l’Arabie Saoudite 53 % et l’Irak 52 %.
Le manque d’activité physique touche plus les femmes que les hommes
Et les écarts sont importants : par exemple en Asie du Sud où 43 % des femmes ont une activité physique insuffisante, contre 24 % chez les hommes ou encore en Asie centrale, Moyen-Orient et Afrique du Nord avec un taux de 40 % contre 26 %, mais aussi dans les pays occidentaux à revenu élevé où 42 % des femmes s’exercent insuffisamment contre 31 % des hommes.
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Les experts demandent aux gouvernements d’établir plus de structures pour favoriser l’activité physique et inverser la tendance. « Avec nos partenaires, nous travaillons pour que le pays progresse davantage en soutenant des environnements sociaux et physiques qui favorisent des modes de vie plus sains et actifs », détaille le docteur Mike Brann, responsable national de l’activité physique à la Public Health England.
Illustration bannière : – Il est important de bouger un peu tous les jours © Ruslan Guz
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