Après avoir passé trois années sur les océans, la pirogue Hokule’a a rejoint son point de départ, le port polynésien de Taputapuatea, le 17 juin dernier. De nombreuses personnes se sont rassemblées pour célébrer son arrivée. L’objectif du périple, qui consistait à sensibiliser la population au réchauffement climatique, a bien été atteint.
L’équipage a utilisé d’anciennes méthodes de navigation
Une pirogue hawaïenne vient de boucler son tour du monde en trois ans. Cette embarcation, nommée le Hokule’a qui signifie « étoile de joie« , le nom hawaïen de l’étoile Arcturus, a effectué 74.000 km depuis son départ de l’île d’Oahu en mai 2014. La pirogue est entrée dans la marina de la péninsule Magic Island, à Honolulu, ce 17 juin 2017.
L’équipage a utilisé d’anciennes méthodes de navigation en s’aidant des étoiles, des vents et des courants, pour se guider. Le Hokule’a serait la première pirogue polynésienne bicoque de voyage construite en 600 ans, selon la Polynesian Voyaging Society. Son premier trajet remonte à l’année 1976, vers Tahiti en Polynésie française.
Trois jours pour célébrer le retour de la pirogue
L’objectif de ce périple était de sensibiliser davantage la population au réchauffement climatique, à la surpêche et à la pollution des océans. L’équipage souhaitait aussi « tisser un lei (collier de fleurs traditionnel, NDLR) à travers le monde en partageant la sagesse indigène, les initiatives novatrices en matière de conservation et de protection » de l’environnement, comme l’ont relevé les organisateurs du tour du monde.
Une foule s’était rassemblée le 17 juin dernier pour célébrer la fin du périple. Le retour de la pirogue polynésienne a donné le coup d’envoi à trois jours de célébration, pendant lesquels seront évoqués ses futurs voyages. « À travers ses voyages, Hokule’a a généré un réveil à travers l’océan Pacifique de la culture, du langage et de l’identité hawaïens, ravivé l’idée du voyage et les traditions de navigation« , précisent les organisateurs.
Illustration bannière : Hokule’a- © Bryson Hoe
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