Urbanisation, les chiffres de la densité urbaine
Un exemple d’urbanisation intense en Chine
La moitié de l’expansion urbaine mondiale se fera en Asie, et surtout et en Chine : en 2030, il y aura en Chine, entre Hangzhou et Shenyang, un cordon côtier urbanisé de 1 800 km de long. Ce qui va accroître les risques : selon une étude Nature Climate Change d’août 2013, le coût des inondations pourrait dépasser en 2050 les 1.000 milliards de dollars (750 mds d’euros) dans les 136 plus grandes villes côtières de la planète si elles ne se protègent pas mieux.
Les villes les plus vulnérables aux inondations seraient en 2050 Guangzhou (risque de 13,2 mds USD) et Bombay (6,4 mds USD). Notons au passage qu’avec la hausse du niveau de la mer due au réchauffement, les endroits où le risque va le plus augmenter ne sont pas forcément les zones les plus à risque aujourd’hui, comme le bassin méditerranée.
Dans les grandes métropoles, les concentrations atteignent des valeurs très élevées.
< Tokyo, ville « sur-urbanisée » ?
Au niveau mondial, la densité urbaine moyenne est de 906 hab/km2 . Elle est plus forte dans les pays en développement, où elle atteint 1392 hab/km2, voire 2547 hab/km2 dans les pays les moins développés.
- Ainsi, Paris a une densité de 20 437 hab/km2 pour une densité nationale de 109 hab/km2
- Londres avoisine les 5000 hab/km2 pour une densité nationale de 400 hab/km2.
En termes de surface, les citadins se concentrent sur 2,7 % des terres émergées. Mais, paradoxalement, si la population des villes augmente, la densité de celles-ci diminue : les villes s’étalent.
Le phénomène prend des formes très différentes selon les régions et les périodes, mais on estime que la surface des grandes agglomérations urbaines croît d’environ 1 % par an en moyenne en Europe.
Sur la période 1990-2000, la croissance des zones urbaines et des infrastructures associées équivaut à 800 000 hectares (soit une augmentation de 5,4 % sur la période), l’équivalent de la surface du Luxembourg, selon un rapport de l’Agence européenne de l’environnement.
Les problèmes de pollution des grandes villes
La ville dense se trouve souvent associée aux nuisances, à la pollution ou encore au manque d’hygiène. Cependant la ville étalée dévore l’espace et participe à la dégradation de certains milieux et paysages.
D’autre part, une ville étalée entraîne des déplacements urbains pendulaires, et donc davantage d’émissions de gaz à effet de serre qu’une ville dense.
En revanche, la forte utilisation des transports en commun dans la ville compacte limite et remplace le trafic des véhicules privés, même si la forte pression exercée sur les rares zones libres peut avoir des impacts négatifs sur la qualité des paysages.
Vers des villes durables ?
Un peu partout dans le monde, des écoquartiers, voire même des villes nouvelles écologiques, voient le jour.
< les tours écologiques ont le vent en poupe et sont perçues comme une des solutions à l’urbanisation avec souvent des cultures intégrées dans l’habitat qui devient ainsi plus autonome, et pas seulement en énergie :
Cultures célestes pour planète surpeuplée
Une forêt verticale à Milan
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Population-urbanisation-environnement-pollution..un sujet très important à faire connaître à « nos politiques, décideurs… » mais aussi de tous s’il s’agit d’anticiper la survie de l’homme.Bravo!
Un des principaux problèmes de l’habitat en France est celui des familles décomposées.
Il faut deux fois plus de logements aussi grand occupés partiellement à temps partiel.
bonjour,
il sera certainement question de ville grimpange maintenant, je crois que sur paris c’est ce qui sera envisagé, construire en hauteur, on ne voudrait qu’une chose vivre à la campagne, on ne supporte plus la ville, et à l’inverse je trouve que les constructions de maisons ne sont pas spacieuses, c’est cher, c’est petit, avec des normes pas possible, ce n’est plus aussi solide, sauf bien-sûr pour ceux qui ont les moyens, les personnes qui ont des jardins n’ont pas d’arbres ou peu, il faut de la verdure, il faut des arbres on sait tous que c’est le poumon de la planète, et que les forêts sont détruites toutes petit à petit, sans compter les pays où il n’y en a pas du tout, en plus vue le nombre de personne qui arrive en france, il faudra bien finir par construire, comme en belgique ils devront finir par construire une nouvelle ville, donc encore de la terre qui disparaîtra, et malheureusement des paysans il n’y en aura plus, alors qu’il devrait y avoir plein de petites exploitations partout dans chaque région pour éviter d’importer au maximum
Merci pour ce point.
Je note en particulier que la surface de l’habitat augmente 5 fois plus vite que le nombre d’habitants, ce qui montre bien notre boulimie dans la consommation de la terre comme des autres ressources.
Il serait intéressant aussi d’étudier les statistiques sur l’évolution des surfaces habitables par personnes qui, il me semble, ont plus que doublé en 50 ans : nos maisons sont en effet de plus en plus spacieuses alors que dans le même temps la taille des foyers a grandement diminué. Y contribuent, entre autres, 1) le fait qu’on garde nos grandes maisons même quand nos enfants devenus grands sont partis et 2) l’augmentation du nombre de couples séparés. Mais ceci mériterait d’être chiffré plus précisément…
L’étude est aussi à relier à la soi-disant pénurie de logements dont on nous rebat constamment les oreilles mais qui est plutôt un problème de répartition et éventuellement de rénovation.
Merci si vous pouviez nous aider à y voir plus clair ces questions.
m vs avez pas une bone point de vue sur la revolution en europe qui est le plu vieux continent