Quoi de plus logique que d’impliquer les habitants d’un quartier et d’une ville dans la réflexion sur l’aménagement de ses infrastructures et services, penserez-vous. Cela ne semble pourtant pas si évident partout. Mais l’approche initiée dans différentes villes du monde, dite d’urbanisme collaboratif, ou d’urbanisme participatif, fait des émules, notamment à Montréal, très investie dans le domaine.
Si l’on était en effet familier de longue date des budgets participatifs, la nouveauté est l’implication holistique des citoyens dans la vie de leur environnement. D’ailleurs à Montréal on préfère parler, joliment, d’écologie urbaine pour marquer cette différence, dont l’ambition est, selon le Centre éponyme de Montréal, de « placer l’humain et sa qualité de vie au coeur de la ville ».
L’urbanisme participatif : une implication citoyenne totale
Projets de végétalisation là où ne poussaient qu’asphalte et béton, terrains de pétanque, toits abritant les bancs sur les aires de jeu, zones de jardinage, etc. : des projets de tous types, proposés et discutés par des citoyens de tous âges et toutes conditions sociales, voient le jour.
Les réalisations participatives à Montréal sont ainsi nombreuses et s’articulent autour de trois axes : réseau de quartiers verts, toits verts, et budgets participatifs. Le toit du centre des congrès a été verdi, et le projet a servi de plateforme pour développer d’autres projets.
Les citoyens s’y mettent : le concours d’initiatives citoyennes Transforme ta ville a permis, par exemple, de créer de nouveaux potagers, ou encore d’installer des bacs à jardinage conçus par les enfants eux-mêmes, sur le parcours les menant de leur école à la bibliothèque, pour égayer le passage au-dessus de l’autoroute.
La vidéo ci-dessous du Centre d’écologie urbaine de Montréal explique la démarche d’urbanisme participatif adoptée à Montréal et ses retombées positives.
Pour en savoir plus :
Consulter le site du Centre d’écologie urbaine de Montréal
et plus près d’ici, celui du Centre d’écologie urbaine de Bruxelles
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L’urbanisme participatif change d’échelle grâce aux technologies de l’information