L’étude publiée dans l’International Journal of Hygiene and Environmental Health permet d’établir le lien entre la conception des villes et les problèmes de santé comme l’hypertension et les maladies cardiovasculaires.
Le plan des villes au service de la santé publique
Dans le monde, près de 60 % de la population vit en ville : une personne sur trois loge dans une ville de 500.000 habitants minimum. Pour leurs travaux, les chercheurs sont partis de plusieurs constats comme le vieillissement de la population dans certaines zones de la planète et l’augmentation des maladies chroniques, de l’hypertension et des maladies cardiovasculaires.
De nombreuses villes ou quartiers ne favorisent pas la mobilité des personnes car les installations urbaines – zones de loisirs, commerces, accès aux transports en commun – empêchent les habitants de pratiquer une activité physique régulière, comme la marche à pied. Par ailleurs l’étude a mis en évidence les bienfaits de cette pratique sur la tension artérielle.
Les dépenses de santé liées à la conception des villes
« Si nous sommes en mesure d’investir dans la création de villes saines grâce à de petites rénovations dans la conception de nos quartiers afin de les rendre plus propices à l’activité physique et à la marche, nous réaliserons probablement des économies importantes dans les dépenses futures en soins de santé » explique le Docteur Chinmoy Sarkar, professeur assistant au Healthy High Density Cities Lab de l’Université de Hong Kong et auteur principal de l’étude(1).
Chaque année, des milliards d’euros sont dépensés pour couvrir des frais de santé qui pourraient être évités grâce à un mode de vie plus sain des populations urbaines. Parfois, quelques rénovations ou quelques aménagements pertinents – comme la piétonisation de certains quartiers – suffiraient à améliorer la conception des villes et la santé publique de manière durable.
Illustration bannière : – © Oleksandrserbinov
A lire absolument