Les plantes, fleurs, graines, fruits et légumes peuvent abriter des parasites potentiellement dévastateurs pour les plantes. C’est la raison pour laquelle leur importation dans l’Union européenne par des particuliers, en l’absence de certificat phytosanitaire, est interdite.
L’importation de l’immense majorité des fruits et légumes nécessite un certificat phytosanitaire
Lorsque vous revenez d’un voyage en dehors de l’Union européenne, il est essentiel de ne pas rapporter de plantes, fleurs, graines, fruits ou légumes. Ces produits peuvent contenir des organismes nuisibles ou propager des maladies phytosanitaires capables de menacer la biodiversité végétale de l’UE, rappelle en cette période de vacances l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). En les laissant derrière vous, vous contribuez à protéger nos environnements agricoles et naturels, fait-elle valoir dans sa campagne « PlantHealth4Life ».
En effet, tous les produits végétaux, y compris les plantes vivantes, les fleurs coupées, les graines, les boutures et les bulbes, peuvent transporter des parasites ou des maladies. Bien que ces produits puissent sembler inoffensifs, ils présentent des risques pour la santé des plantes dans l’UE. Il est donc primordial de suivre les directives phytosanitaires et de ne pas transporter ces articles au-delà des frontières. Il faut savoir que depuis décembre 2019, les seuls fruits que vous pouvez rapporter dans l’Union européenne sans certificat phytosanitaire sont l’ananas, la noix de coco, le durian, la banane et la datte.
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Empêcher l’importation en Europe de bactéries et parasites
Parmi les organismes les plus dangereux figurent le capricorne asiatique, le scarabée japonais, la mouche orientale des fruits et la bactérie Xylella fastidiosa. Ces parasites peuvent causer des dommages dévastateurs aux cultures, aux jardins, aux espaces verts et aux écosystèmes naturels. L’UE a identifié 20 organismes de quarantaine prioritaires nécessitant une vigilance accrue.
Il faut savoir que le changement climatique aggrave ces menaces en créant des conditions favorables à l’implantation de nouveaux parasites et maladies. La hausse des températures et les modifications des régimes de précipitations facilitent leur propagation. Au niveau collectif, il est donc crucial d’adapter nos pratiques agricoles, de promouvoir des variétés de plantes résistantes et d’adopter des techniques de gestion durable pour protéger les végétaux. Et au niveau individuel, ne pas rapporter de ses voyages de la flore : fruits, légumes, herbes… – leur consommation doit être terminée sur place, avant le trajet de retour.
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