99 % des résidents des Ehpad ont à ce jour reçu une dose de vaccin, de même que 69 % des Français de 70 ans et plus et 60 % des 60 ans et plus. Au total, plus de 4 millions de Français ont déjà reçu les deux doses de vaccination nécessaires pour être protégés contre le Covid-19. Alors, maintenant que les grands-parents sont vaccinés, peut-on leur faire des câlins, les embrasser, les prendre dans ses bras ? À l’heure où l’Élysée annonce l’ouverture de la vaccination à tous à compter du 15 juin, nombreuses sont les familles à se poser encore la question.
Le port du masque reste recommandé même si on est vacciné
Pour autant, le ministère de la Santé est clair sur le sujet : il faut continuer à appliquer les gestes barrière : « En l’état actuel des connaissances, les vaccins aujourd’hui disponibles ou en cours de développement réduisent la sévérité des symptômes, mais pas la contagiosité. Les gestes barrière sont toujours à appliquer scrupuleusement. Le port du masque reste recommandé, y compris pour les personnes vaccinées ».
20 % des Français ont été infectés par le virus
Moralité : en attendant que des études scientifiques permettent d’avoir des certitudes quant à la transmission du virus par une personne vaccinée à quelqu’un d’autre, il ne faut pas arrêter de respecter les gestes barrière, ni après la première dose de vaccination, ni après la seconde.
Répondez à notre sondage – Covid-19 : êtes-vous déjà vacciné·e ?
Un fait à rappeler d’autant plus que selon une récente étude Harris interactive pour le ministère des Solidarités et de la Santé, une personne sur cinq croit en effet que l’on peut arrêter de respecter les gestes barrières après la première dose de vaccin contre la Covid-19. Plus encore, chez les plus de 50 ans, une personne sur deux pense pouvoir enlever son masque en famille (59 %).
Mais alors, à quand un retour à une vie de famille normale ? L’Institut Pasteur estime que, « entre le début de la pandémie et mars 2021, environ 20 % des Français ont été infectés par le virus ». Soit un pourcentage très en dessous du seuil d’immunité collective.
« Les premières données d’efficacité suggéraient que les vaccins réduisaient d’environ 90 % la survenue de formes graves, mais leur effet sur le risque de transmission ou d’infection est resté incertain pendant plusieurs mois ».
Au final, seule la vaccination de 90 % des plus de 65 ans et de 70 % des 18-64 ans (ce qui représente 59 % de la population en prenant en compte les enfants non vaccinés) permettrait de relâcher complètement les mesures de contrôle, dont les gestes barrières.
Le vaccin pas efficace immédiatement
Il faut le reconnaître : il est fort peu probable que de tels chiffres soient atteints avant l’automne 2021. « Pour le moment, même vaccinés, continuons à appliquer les gestes barrières et à porter le masque », rappelle donc l’un des spots télévisuels actuels du gouvernement.
Il faut d’autant plus le faire que le vaccin n’est pas efficace immédiatement. En effet, l’efficacité vaccinale est obtenue sept jours après la deuxième injection du vaccin Pfizer-BioNTech, et quatorze jours après la deuxième injection de vaccin Moderna.
Retrouver la vie d’avant n’est donc pas encore pour demain, même si la levée des restrictions de déplacements devrait de nouveau permettre certaines réunions de famille, et que la vie commerçante va reprendre peu à peu.
Mais seul le fait de se faire vacciner permettra à terme de se protéger, de protéger les autres, et de finir par retrouver une vie quotidienne normale.
Ces « vaccins » ne servent qu’à rendre encore + riche les firmes pharmaceutiques ! Ils ne servent à rien d’autre.