La lutte contre le tabagisme continue de faire rage et les Français sont de plus en plus déterminés à s’affranchir de cette addiction des plus nocives. Pour y parvenir, différentes solutions plus ou moins efficaces sont proposées sur le marché, mais celle qui fait le plus parler d’elle ces dernières années est sans conteste la cigarette électronique. Un article proposé par Julie de Magic Vaporizers.
L’e-cigarette : une solution qui n’est pas sans controverses
Si, dans toute l’Europe, les efforts généralisés pour se débarrasser du tabac vont désormais de soi, la question des cigarettes électroniques divise.
En effet, le revers de la médaille est que relativement peu d’études ont été conduites et, dans l’attente de preuves définitive de l’innocuité des cigarettes électroniques, mieux vaut donc exercer la plus grande précaution et ne pas les recommander sans la moindre retenue.
La composition de e-liquides à vapoter
C’est notamment la composition des fameux e-liquides qui est remise en cause car elle contient, dans la plupart des cas, du propylène glycol ou du glycérol, des substances dont l’innocuité est désormais remise en question. Bien qu’utilisées dans l’industrie alimentaire, elles font en effet partie des additifs que nombre de personnes cherchent désormais à éviter.
Mais c’est principalement la toxicité de la nicotine qui pose problème, car si la quantité aspirée à chaque séance de « vapotage » peut être bien moindre que celle que contient une cigarette classique, certains e-liquides ont une concentration suffisamment élevée pour rendre la cartouche elle-même dangereuse (voire mortelle) si son contenu venait à être ingéré par un enfant ou un animal de compagnie.
Des effets secondaires sérieux pourraient également se produire dans le cas où le vapoteur ne respecterait pas les doses conseillées.
Vous n’avez pas peur du tabac ?
Lisez le compte rendu du livre choc « Golden Holocaust » sur l’industrie du tabac et la cigarette…
Le vaporisateur : un potentiel intéressant pour le sevrage tabagique ?
Bien connus dans le domaine de l’aromathérapie, les vaporisateurs sont un peu moins utilisés en phytothérapie, bien qu’ils représentent une alternative intéressante et puissent se substituer aux e-cigarettes.
Fonctionnant sur le même principe que ces dernières, ils permettent de chauffer la plante choisie jusqu’à une température suffisante pour en extraire les principes actifs, mais ne permettant aucune combustion. Vapoter ainsi revient donc à consommer la plante sans jamais aspirer les composés nocifs qui se dégagent, par exemple, lorsque l’on fume une cigarette. Il s’agit de placer la plante désirée dans le compartiment prévu et d’attendre quelques secondes que l’appareil chauffe pour aspirer la vapeur produite.
Le vaporisateur de tabac, combien ça coûte ?
Le principe des capsules rappelle un certain type de machines à café. Après avoir acheté l’appareil, le vaporisateur, il faut acheter des recharges de tabac vendues environ 6 € la boîte de 12.
Il faut savoir qu’une capsule dure environ 10 minutes contre 5 minutes pour une cigarette.
Pour la cigarette électronique, un flacon d’e-liquide coûte généralement de 5 à 7 € aussi et peut permettre de fumer pendant environ 1 mois.
On peut même trouver, auprès de boutiques spécialisées comme Magic Vaporizers par exemple, des modèles portables permettant de se rapprocher du côté pratique de l’e-cigarette.
Le sevrage tabagique à petit pas
Pour utiliser un vaporisateur de tabac comme outil de sevrage tabagique est tout à fait possible.
Le principe est simple :> il suffit d’ajuster les mélanges de plantes en fonction de la quantité de nicotine que l’on souhaite absorber :
- Au début, on pourra choisir une proportion plus importante de tabac, puis le coupler à d’autres plantes comme la sauge, le thym, le thé vert, la lavande (connue pour ses effets anti-dépresseurs), la camomille, la mélisse et bien d’autres selon les principes actifs que l’on juge les plus intéressants.
- Au fur et à mesure, on réduit la proportion de tabac jusqu’à ne plus en utiliser du tout.> Ce n’est que dans ce dernier cas qu’on se délivre véritablement de la nicotine, car dans les autres cas « mélangés », le vaporisateur reste un produit du tabac et non une e-cigarette.
Et l’avantage principal par rapport à l’e-cigarette est que l’on peut choisir des plantes bio et donc complètement dénuées de produits nocifs… ce qui n’est certainement pas le cas des e-liquides. Reste donc à apprendre à vapoter avec un vaporisateur de tabac sans tabac mais uniquement avec des plantes….
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Planetoscope : Consommation de cigarettes en France
Merci pour votre article !
Je ne comprends pas les commentaires, il n’est pas dit que vapoter est dangereux, il est dit que ce n’est pas anodin. Plus clairement il vaut mieux ni vapoter ni fumer (une grande partie de l’article est consacré aux alternatives), mais si on n’a pas le choix il vaut mieux vapoter.
Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on le peut reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre […] – Jonathan Swift.
… et pourquoi pas accepter que fumer du glycerol n’est pas idéal ? pourquoi ne pas utiliser de ‘recharges’ mais émietter un 10eme de cigarette à chaque fois ? bravo à l’auteur, même salariée …bande d’hargneux 🙂
Certains devrais vraiment ce passer de commentaire. Ils feraient bien de commencer par dévisser leur cul du canapé, et de chercher la vérité ailleurs que sur tf1. Quelqu’un ici est homme de science ? Les preuves dont vous parlez ne sont qu’un ramassis de connerie piocher à a la télé et dans les journaux. Si Jean-Pierre Pernaut le dit c’est que c’est vrai ! Merde réveillez vous ! Les mêmes qui votent macron j’imagine.
Je crois bien que personne ne sait lire ici….à aucun moment la journaliste ne parle de fumer ou de combustion avec la cigarette électronique. Et si vous avez envie de continuer à aspirer des produits chimiques fabriqués en Chine, laissez nous le droit de vapoter des herbes bios sans nous traiter d’incompétents, d’ignares, etc…En tout cas, ça n’ouvre pas vraiment l’esprit ni la curiosité, la clope électronique.