La végétalisation des toitures : comment ça marche ?
La tendance est à la végétalisation des toitures. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de développement durable et répond notamment aux exigences des constructions HQE (Haute Qualité Environnementale). Mais pour autant, savons-nous vraiment de quoi il s’agit ?
La végétalisation consiste à recouvrir d’un substrat végétalisé un toit plat ou à faible pente (jusqu’à 30°). Afin de développer la biodiversité, les plantes utilisées sont aussi diverses que variées. On compte parmi elles des plantes vivaces, rustiques etc., qui s’adaptent à chaque milieu. Ceci permet de créer un écosystème, avec un entretien limité. Les plantes choisies avec minutie, sont fonction du climat de la région, de l’ensoleillement, de la pente du toit ou encore de l’épaisseur du substrat.
Technique parfaitement rodée, la végétalisation est relativement aisée à mettre en place. Loin d’altérer le bâtiment, elle concourt au contraire à la stabilité et à l’étanchéité des toitures. Des qualités qui font d’elle, un formidable atout, rivalisant de performance face aux toitures plates classiques.
La principale contrainte de la végétalisation des toitures est qu’il faut une structure suffisamment forte pour résister au poids. Chaque installation doit donc inévitablement s’accompagner d’une membrane d’étanchéité ainsi que d’une couche de drainage et de filtration.
Végétalisation extensive ou intensive ?
Extensive : c’est la plus simple, elle ne nécessite qu’une faible épaisseur de terre (4 à 20 cm) et peu d’entretien. Les plantes choisies sont robustes.
- Intensive : on parle de « Toiture Jardin ». Elle nécessite plus de 20 cm de terre (jusqu’à 1 ou 2 mètres de profondeur) et permet de planter arbres, vivaces.
>>> Compter entre 30 et 60 € le m2 HTVA pour une toiture végétale en culture extensive.
Comment se déroule l’installation d’un toit végétal ?
Dans le chantier Installer une toiture végétalisée, toutes les étapes sont décortiquées, vous expliquant la mise en oeuvre. Découvrez les étapes du chantier toiture végétalisée
Faible contrainte quand on voit son lot d’avantages : fixation des poussières atmosphériques et des pollens, diminution des taux de CO et CO2, pour plus de dioxygène produit ou encore augmentation de la superficie disponible en espace de nature et meilleure isolation thermique etc.
Tout le monde se met à l’heure de la végétalisation.
Et ces nombreux avantages sont loin d’avoir échappé aux précurseurs sur le domaine : les Allemands.
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Bonjour, pour avoir envisagé la solution d’une toiture végétalisée pour ma maison passive, je ferais remarquer deux choses. 1) Le cout: il est de 3 à 4 fois supérieur à une toiture classique à tuiles 🙁 2) le vieillissement: comme précisé dans l’article, il faut une étanchéité parfaite. On utilise pour cela des membranes caoutchoucs en général soudée, et ces membranes ne vieillissent pas très bien. Au bout de quelques années il faudra la ressouder ou même la remplacer. Une toiture végétalisée ne fait pas la vie de la maison!
Un ami, dont la maison en est équipée, doit maintenant remonter pour remettre en état la membrane presque tous les ans! A savoir : une toiture végétalisée s’entretient contrairement à une toiture classique!
Bref pour moi c’est une fausse bonne idée!!!
Pour plus d’informations, voir le site du CRITT Horticole, centre de référence sur les toitures végétalisées:
http://www.critt-horticole.com/toiture-vegetalisee-et-mur-vegetal