Adieu le diesel ? Alors que de grandes villes telles que Paris ou Londres parlent d’interdire les véhicules diesel, considérés comme polluants, certains constructeurs cessent carrément d’en produire.
Les constructeurs abandonnent le diesel pour se tourner vers l’électrique
C’est notamment le cas de Nissan qui a annoncé qu’en Europe – où la marque vend à l’heure actuelle la plupart de ses voitures particulières motorisées en diesel, le boom de la voiture électrique devrait lui permettre d’arrêter graduellement la production de modèles diesel. Pour autant, le pionnier qui avait lancé la Leaf électrique dès 2010 ne précise ni son calendrier de cessation de production de véhicules diesel, ni la part actuelle du diesel dans sa production.
Il faut peut-être voir dans cette annonce et la volonté de Nissan de vendre un million de véhicules électrifiés à l’horizon 2022, une réponse du pionnier de l’électrique à son concurrent Toyota. En effet, début mars, le spécialiste japonais du véhicule hybride avait pour sa part annoncé qu’il stopperait la vente de voitures diesel en Europe dès la fin 2018. Un choix à la fois positif en termes de communication, et logique en termes de ventes : le diesel ne représente déjà plus à l’heure actuelle que 7 % des ventes de Toyota…
Les Français en pleine transition
Abandonner la production de véhicules diesel n’est cependant pas aussi simple pour toutes les marques automobiles. Certes, la transition du marché est bel et bien enclenchée : globalement, le marché du diesel ne représentait « plus que » 44,8 % des ventes en 2017, soit une baisse de 5 points par rapport à 2016. Une baisse qui, selon les données réunies par Jato Dynamics (1), concerne tous les grands constructeurs.
Mais quand le diesel ne représente que 8 % des ventes d’une marque telle que Suzuki, il représentent à l’inverse 94 % de celles de Land Rover, 92 % chez Jeep ou 80 % chez Volvo.
Du côté des constructeurs Français, la barre symbolique des 50 % des ventes a été franchie à la baisse l’an passée, avec 52 % et 54 % de diesel chez Peugeot et Renault en 2016, et 49 % en 2017. Enfin, pour Citroën, les véhicules diesel représentent désormais 43 % de ses ventes en Europe.
Illustration bannière : Jauge à carburant – © Juergen Faelchle
A lire absolument
Bonjour, la pollution est proportionnelle au nombre d’êtres humains qui habitent la planète. Ne se trompe-t-on pas de combat.
et les bâteaux de croisière, il paraît que les croisiéristes sont dans un halo de forte pollution produite par toutes les machines du bâteau.
Quant on pense à toute cette technologie à toutes les usines qui fabriquaient toutes ces pièces, et tous les mécaniciens qui ont appris avec les moteurs diésel et essence, tout ça va être mis au rebut brutalement. Un vrai énorme gâchis.
Et lorsqu’on voit des rallye où les pilotes donnent de grands coups d’accélérateur tout en étant à l’arrêt et qui accélèrent à fond, et le sortie de vieilles voitures (vieux tacos super polluants) Va-t-on supprimer tout ça pour être logique.
Quant à l’essence, ça ne vaut pas mieux que le diésel. Rien que lorsqu’on fait le plein, on en prend plein les narines, même si on tourne la tête. C’est bien plus volatil que le gaz-oil, et très toxique.
Mais les gens sont des moutons, et changent pour des voitures à essence en attendant.
Perso, je garde ma voiture diésel de 12 ans qui n’a pas trop roulé, surtout que je ne fais pas plus de 15000 par an. J’essaie de conduire sans trop polluer. J’accélère suffisamment mais pas trop c’est la meilleure façon de ne pas trop polluer.
Ou alors, on se contente de marcher à pied ou à vélo, mais on va moins loin, et on n’est pas à l’abri par mauvais temps.
bonjour, Cet abandon du diesel est bien trop brutal, c’est un moyen de refaire partir l’industrie, en voulant tout changer, mais qui aura l’argent pour changer de voiture ? Pas tout le monde c’est sûr.
En plus, ça va mettre beaucoup de gens au chômage. Lorsqu’on dit que le chômage baisse, je me marre.
Dans ma jeunesse, mon père avait un garage, donc ça fait un moment que je me doute que le diésel est polluant, je mettais toujours quelque chose, une écharpe ou autre pour moins respirer la mauvaise odeur et tout ce que ça contient, et c’était instinctif, car personne ne se méfiait vraiment.
Quant on voit tous les avions qui circulent, et la quantité de kérosène qu’ils brûlent, c’est énorme. Mais on n’est pas près à les faire fonctionner à l’électricité surtout vu le poids qu’ils transportent.
Et Solar impulse c’est une plume à déplacer par rapport à l’envergure.
Pour ce qui est des voitures, j’ai vu un ludospace électrique dans un garage, et par curiosité j’ai demandé combien de km tenait le plein d’électricité…. ça tient 100 km… et encore, mieux vaut qu’il ne soit pas trop chargé.
On n’a pas prévu les campings cars électrique ? il faudrait charger chaque 50 km;
il faut dire que les sous traitants essaient de mettre au point un système pour réduire encore plus la pollution pour essayer de faire en sortes que le diésel ne s’arrête pas brusquement, mais bon.
On est gouverné par des gens beaucoup trop jeunes, irresponsables et qui confondent vitesse et précipitation.
ça fait souci pour les générations qui nous suivent.
Hélas oui vous avez raison, je complète votre commentaire:
Vous avez oublié les supers bateaux de croisière qui consomme à quai, 300 Tonnes/jour de mazout carburant 3500 fois plus polluant que le gasoil de nos voitures, qui polluent autant qu’un million de voitures, que dire des super bateaux porte conteneurs qui pour certains consomme jusqu’à 500 tonnes/jour de mazout, tout ça pour nous inonder de produit à bas coût venant de chine ou d’ailleurs.
Dernièrement je regardais une émission sur la pollution de la méditerranée due en particulier au tourisme à Venise surtout à ces bateaux qui débarquent à longueur de journée jusqu’à 6000 personnes par paquebot, c’est affolant de voir que cette mer sera « foutue » d’ici quelques dizaines d’années.
Quant aux voitures électrique et surtout la fabrication des batteries au train ou on veut les produire, la matière première pour les fabriquer sera épuisée avant le pétrole, dixit certain économistes.
Nos politiques et surtout nos écolos marchent sur la tête.
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