Les ventes de SUV, plus consommateurs en carburant, ainsi que la petite forme du marché des voitures électriques, expliquent l’importance des émissions de CO2 des véhicules neufs vendus en 2018.
Les ventes de voitures électriques restent trop faibles
Les politiques publiques semblent nous pousser à acheter des véhicules peu polluants, et pourtant, le bilan environnemental 2018 des ventes de véhicules neufs est peu reluisant. Sur l’année écoulée, le niveau d’émissions par kilomètre parcouru n’a pas baissé, mais a même augmenté de 1 % par rapport à 2017, pour s’établir à 112 grammes de CO2 par kilomètre.
Même si les ventes de voitures électriques ont progressé de 25 % en 2018, en chiffres absolus, ils ne représentent que 31.000 sur l’année. C’est 1,18 % du total des véhicules immatriculés sur l’année. Autant dire que la motorisation électrique a encore un long chemin à parcourir ! En même temps, on observe la tendance inverse, et qui n’arrange rien à la situation : les ventes de SUV ont connu une belle progression en 2018. Quant aux voitures hybrides, il s’en est vendu encore moins : 14.528 , soit 0,67 % du marché. Et pour cause : ce type de voiture n’est plus proposé par aucun des constructeurs français.
Le bonus-malus a accéléré la montée des véhicules propres
Il serait toutefois faux de croire que le diesel a aujourd’hui autant la cote qu’auparavant. En 2018, seuls 39 % des voitures vendues en France étaient des voitures diesel, contre 47 % en 2016 ou encore 72 % en 2012. La part des motorisations diesel baisse donc rapidement.
Le bonus-malus, mis en place en 2008, a lui aussi permis d’accélérer la tendance. En 2018, le malus était déclenché dès 117 grammes de CO2 par kilomètre parcouru… contre 161 grammes en 2009. Son montant maximal est quant à lui passé de 3.600 à 10.500 euros. Et manifestement, ça marche : la proportion de voitures neuves soumises à un malus est passée de 26,8 % en 2009 à 17,2 % en 2018.
Illustration bannière :Les acheteurs ne privilégient pas encore les véhicules les moins polluants malgré les incitations fiscales – © Kekyalyaynen / Shutterstock
A lire absolument
Il faudra toujours 15,5 grammes d’air pour brûler 1 gramme d’essence.
Mais pourquoi le bonus malus ne s’applique pas aux véhicules d’occasion ?
Mais pourquoi il n’y a pas de financement pour la recherche sur la pile à combustible qui ne rejette que de la vapeur d’eau ?
Pour appuyer le propos de Charles LECLERC, le basculement du DIESEL vers l’essence ne fait qu’AUGMENTER les émissions de CO2 ! Ceci n’est pas un problème Technologique mais simplement le cycle Thermodynamique et ça on y peut rien Dommage
Il faudrait que l’état ait une réelle politique écologique et ce n’est pas sur l’électrique qu’il faut compter … ça reste du nucléaire et que fais t-on des batteries vu qu’elles ne sont nullement recyclées ?
Quand on voit que la seule chose qui fait gueuler certains Français c’est la hausse du prix de l’essence je me dis que dans ce pays on est mal barré pour lutter contre la pollution.
Je pense que l’électrique n’est qu’une des solutions.Nos constructeurs nationaux font une grossière erreur en misant tout sur cette énergie.
Sur l’hybride, ils ont dèjà un gros retard par rapport à Toyota et autres asiatiques.
En attendant qu’electrique, hybrides, voire pile à combustibles soient accessibles au grand public, incompréhensible que nos pouvoirs publics n’incitent pas à la diffusion du GPL, du GNV, qui émettent certes du CO2, mais quasiment pas de particules fines, oxydes d’azote et autres polluants en les détaxant.
voila une phrase fausse car citroen vend des hybrides « ce type de voiture n’est plus proposé par aucun des constructeurs français. »
Normal, véhicules plus gros, plus lourds, toujours aussi nombreux, plus souvent essence que Diesel! Ce n’est pas 2 % de véhicules électriques qui change la donne! Le discours est une chose! Les faits sont autres choses! Même en ville, la priorité reste à l’automobile et l’essentiel du domaine public est à usage routier! Ce n’est pas près de changer vu que les élus courent après les gilets jaunes et protègent les multinationales de l’énergie! Le monde fossile fait de la résistance et compte encore nombre de soutiens! Les investissements renouvelables restent inférieurs aux investissement fossiles dans la majorité des pays de l’OCDE!