Vélo : les règles d’éclairage à respecter pour rouler en toute légalité

L’éclairage pour les vélos est plus qu’important, mais attention à bien respecter le Code de la Route car les sanctions peuvent vite tomber.

Rédigé par Paolo Garoscio, le 9 Nov 2024, à 10 h 30 min
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La question se pose, surtout depuis le passage à l’heure d’hiver et les journées raccourcies : comment se sécuriser en vélo et, surtout, permettre aux automobilistes de nous voir ? Les lumières sont évidemment une bonne idée, mais attention : tout n’est pas permis, loin de là.

Vélo : les obligations d’éclairage pour les cyclistes

Le Code de la route français impose des normes strictes en matière d’éclairage pour les vélos, visant à garantir la sécurité de tous sur la voie publique. Voici les principales exigences :

  • Catadioptres (réflecteurs) : Ils doivent être présents sur le vélo, à l’avant, à l’arrière, sur les côtés et sur les pédales. Ces dispositifs réfléchissants sont obligatoires de jour comme de nuit et jouent un rôle crucial en augmentant la visibilité du cycliste.
  • Feux avant et arrière : Conformément à l’article R313-4 du Code de la route, les feux doivent être utilisés la nuit et par visibilité réduite, telle que le brouillard ou la pluie. Les feux avant doivent projeter une lumière blanche ou jaune, tandis que les feux arrière doivent être rouges.

L’ensemble de ces dispositifs est essentiel pour que le cycliste soit visible des autres usagers de la route, en particulier dans des conditions de faible luminosité.

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Légalité des feux clignotants et stroboscopiques

La question de l’utilisation des feux clignotants suscite souvent la confusion. Avant 2016, l’usage de feux clignotants ou stroboscopiques était formellement interdit. Toutefois, un décret promulgué en 2016 a modifié cette interdiction, apportant quelques nuances importantes :

  • Feux clignotants à l’avant : Leur usage reste strictement interdit, sauf pour certains feux spécifiques comme les signaux de détresse ou les feux de direction.
  • Feux clignotants à l’arrière : Ils sont désormais autorisés, conformément à l’article R313-25 du Code de la route. Cet article précise que l’intensité variable est permise pour certains feux, incluant les feux de position arrière et les signaux de détresse.

Ainsi, les cyclistes peuvent utiliser des feux clignotants à l’arrière de leur vélo pour accroître leur visibilité sans contrevenir à la réglementation.

Ne pas respecter les obligations d’éclairage peut exposer les cyclistes à des amendes :

  • Absence de catadioptres ou de feux réglementaires : L’absence ou le mauvais usage des dispositifs d’éclairage peut entraîner une amende forfaitaire de 11 euros, pouvant aller jusqu’à 38 euros.
  • Usage non conforme des feux clignotants : L’emploi de feux clignotants à l’avant ou le non-respect des autres obligations d’éclairage expose le cycliste à une contravention de troisième classe, avec une amende pouvant atteindre 68 euros, voire 450 euros dans des cas plus graves.

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Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.

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