Comment déneiger et enlever le verglas d’une manière plus écologique ?
Pour un régime pauvre en sel : moins de sel, mais un peu quand il en faut !
Saler moins mais saler mieux
Cette méthode consiste à ajuster la quantité de sel épandu à la température. Les nouveaux dispositifs de salage utilisent des thermomètres infrarouges qui libèrent plus ou moins de sel en fonction de la température du sol. Cela permet de raboter de 20 à 25 % la quantité de sel utilisée sans affecter la sécurité routière.
Dans les pays scandinaves, le salage des routes avec le calcium, la potasse ou les fondants est proscrit. On met des chaînes aux voitures.
Toutefois, comme le souligne le WWF, il ne faut « pas dramatiser la problématique et jouer les irréductibles, parce qu’au bout il y a des questions de sécurité publique, liées à la sécurité routière ». L’ONG préconise donc « d’éviter le salage près des zones à haute valeur ajoutée environnementale, telles que réserves naturelles ou cours d’eau ».
Étendre des copeaux de bois anti-verglas
Une solution originale nous vient de Suisse : disperser des copeaux de bois a un effet antidérapant et favoriserait la fonte de la neige. C’est une solution en plein développement. La ville de la Chaux-de-Fond en pays helvète a mis au point un copeau de bois – breveté ! – qui favorise l’adhérence des piétons et la fonte de la glace : le Stop Gliss Bio®.
Ce copeau spécial est constitué de plaquettes de bois dur imprégnées de fondants routiers écologiques. Au contact du sol, la plaquette rectangulaire diffuse son fondant routier puis se fixe, permettant ainsi une bonne « accroche ».
Antidérapant, il est économique, plus léger que la glace et rassurant : un seul épandage sécurise immédiatement les trottoirs et les routes pendant 5 jours et jusqu’à – 45°C, alors qu’avec le sel, le calcium ou le gravier, il est nécessaire de saler 2 à 3 fois par jour et pendant 5 jours soit 10 à 15 fois !
Utiliser des anti-verglas biodégradables du commerce
Il existe des produits qui remplacent les sels classiques, destinés aux professionnels (l’anti-verglas ODG de la société MondoTechnics par exemple), mais que certains particuliers peuvent également utiliser, ce sont des micro perles blanches totalement biodégradables aux caractéristiques intéressantes :
- Suppression rapide et durable du verglas et de la neige jusqu’à – 18°C / – 25°C
- Absence de métaux lourds (plomb, cuivre, nickel)
- Rangement pratique, faible encombrement
- Transport aisé et facile pour toutes les unités d’intervention : pompiers, services de voiries,
protection civile… - Absence de sels (chlorure de calcium et chlorure de sodium)
- Aucun danger pour l’environnement et pour les plantations
- N’altère pas les moquettes et tout autre revêtement de sols tel le marbre, les carrelages, les pierres naturelles…
- Idéal pour aiguillages de trams, trains…
- Ne laisse pas de traces grisâtres sur les sols.
- 3 à 5 fois plus efficaces que les sels traditionnels
Des saumures qui ne manquent pas de sel
Ne riez pas, les municipalités disposant dans leur voisinage d’industries pertinentes ont testé la saumure de cornichon et la saumure de fromage… Oui, vous avez bien lu : celles-ci abaissent le point de gel à -21°C pour la première, -29°C pour la deuxième, tout en diminuant la quantité de chlore lâchée dans l’environnement de 14 % à 29 %.
Le seul souci possible… l’odeur !
Certaines municipalités ont aussi testé le mélange de la saumure avec des produits naturels à hauteur de 2 %, comme le jus de betterave, la mélasse ou les fonds de fûts de brasserie, qui, de part leur caractère sucré, permettent de former un mélange moins liquide et qui colle mieux à la voie. Ceci permet donc de limiter les pertes. L’addition de sucre au mélange n’est toutefois pas sans conséquence, contribuant à l’eutrophisation des rivières.
Vous aussi pouvez déneiger et enlever le verglas en respectant l’environnement
Pour déneiger et enlever le verglas d’une manière écologique, il est recommandé de :
- Ne pas saler tout de suite : sur votre propre pas de porte, commencez bien sûr par manier pelle et huile de coude, le déneigement par raclage est le premier remède à apporter.
- Utilisez les pneus neige pour votre voiture.
- Déneiger sans attendre que la neige s’accumule, se tasse et se solidifie en glace.
- Recourir au salage sur de la neige déjà déblayée et raclée.
- Utilisez du sel le plus fin possible qui a pour vertu d’offrir plus de points d’impacts sur le sol et donc de diviser la quantité à épandre sur le sol.
- Recourir au sablage qui consiste à répandre des abrasifs : sable, gravillons, pouzzolane, qui ont de plus le mérite de pouvoir être récupérés, une fois la neige partie.
Faut-il sabler ou pas ?
Avec une couche de gravillons et de sable qui forme un revêtement de surface, la neige et le verglas ne fondent pas : cela facilite l’adhérence des véhicules sur la route. Mais ce n’est pas la panacée, l’énergie nécessaire à la fabrication des gravillons et leur dispersion sur le réseau routier est trois fois plus importante que celle consommée lors de l’élaboration et la dispersion du sel.
À cela, il convient d’ajouter le coût énergétique lié à la récupération des gravillons en fin l’hiver et au nettoyage des collecteurs d’eau des routes et des bassins de décantation des stations d’épuration, bouchés par les gravillons non récupérés.
Quel est le coût des salages (sel, engins rarement utilisés, personnel) et des dégradations puis coûts de voirie qui en sont la conséquence à un moment où tout le monde se plaint, à juste raison, de payer trop d’impôts, c’est en effet une vraie addiction qui de plus aurait des conséquences sur l’environnement, il faudrait limiter le salage aux accès et carrefours, et effectivement pour quoi ne pas essayer d’y intégrer un maintien à 1 ° de ces lieux. Par ailleurs personne n’est étonné de devoir mettre des chaines s’il va à la montagne il faut donc obliger à avoir des pneus neige l’hiver.ns un premier