L’Anses propose de créer un label unique précisant toutes les informations relatives au bien-être animal.
Ne pas regarder que les modes d’élevage
C’est un rapport conséquent, de pas moins de 286 pages. L’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, a publié le 2 mai dernier un document conséquent, fruit de trois ans de travail de la part d’une quarantaine d’experts, dans laquelle est proposé notamment un seul et même label, sur le principe du Nutri-score, mais informant les consommateurs sur le bien-être animal.
Ainsi, comme avec le Nutri-score, les produits proposés dans les rayons des grandes surfaces et magasins se verraient accorder une note allant de A pour les produits respectant autant que faire se peut le bien-être animal, jusqu’à un E pour ceux qui se contentent de respecter strictement la législation en vigueur. L’idée : ne pas se contenter de prendre en compte les modes d’élevage et les moyens mis en oeuvre pour les améliorer.
Règles d’abattage et de transport
Le mode d’abattage, souvent critiqué par les associations et les ONG, est notamment pointé du doigt. Dans un rapport publié en 2018, l’Anses prônait déjà la technique de l’étourdissement. Selon le rapport, elle ne vise pas à entraîner la mort de l’animal, mais son inconscience, de façon à le rendre incapable de ressentir émotions et douleur.
Alors qu’aucune législation européenne ne régit les allégations ou l’étiquetage en matière de bien-être animal, l’Anses se penche également sur la délicate question du transport. Il n’est en effet pas rare que des camions d’animaux traversent l’Europe des jours durant. Les conditions et la durée du transport de ces animaux vers l’abattoir devraient être pris en compte dans ce Nutri-score du bien-être animal.
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