Les jolies roses envahissent les étals des fleuristes en ce jour de Saint-Valentin. Pourtant, une enquête de 60 millions de consommateurs dénonce les nombreux pesticides qui recouvrent ces fleurs.
Des roses aux pesticides
Une enquête de 60 millions de consommateurs(1) révèle, à la suite d’analyses en laboratoires, que beaucoup de roses présentent des doses importantes de pesticides. Les vendeurs comme Aquarelle, Au nom de la rose, Happy, Interflora, Monceau Fleur, Rapid’Flore sont visés par l’étude.
Certains pesticides ne sont cependant pas dangereux pour la santé. Si votre jeune enfant joue avec les pétales et les met à la bouche, il n’y a pas de risques graves. En revanche, pour les abeilles et pour l’environnement en général, les risques sont réels.
Les produits chimiques ne disparaissent pas dans l’eau et entraînent de graves problèmes sur le long terme : « baisse de la fertilité, problèmes de développement chez les enfants, développement de cancers », expliquent les auteurs de l’enquête.
Jusqu’à 25 molécules toxiques sur le même bouquet
Fongicide, herbicide, insecticide, acaricide, chlorothalonil, acétamipride, méthamidophos… La liste est longue. Pour parvenir à ces résultats, les enquêteurs ont soumis les fleuristes à un questionnaire très précis pour mieux connaître le conditionnement des fleurs.
Tous les bouquets ne contiennent pas la même dose de pesticides, et le moins nocif n’en compte que trois… Mauvais point, pour éviter de voir les feuilles blanchir, elles peuvent être recouvertes de Dodémorphe, substance dangereuse et interdite en France. Les roses les plus touchées ont été trouvées chez Au nom de la rose. Résultat : 25 molécules toxiques ont été détectées, dont neuf produits interdits sur notre territoire.
Soyez donc vigilant(e)s lorsque vous choisirez votre bouquet !
A lire absolument
il n’ y a pas que dans les roses … Les risques chimiques de traitement des végétaux affectent en effet souvent les fleuristes : ces produits chimiques créent des risques respiratoires comme des rhinites allergiques, parfois de l’asthme, des irritations respiratoires et des risques cutanés