Les canons à air sismique utilisés par l’industrie pétrolière et gazière pour localiser les gisements marins produisent une importante pollution sonore. Les dommages sur les animaux sont parfois irréversibles.
Une nouvelle technologie pour localiser les gisements de pétrole et de gaz en mer : le Vibroseis Marin
C’est une bonne nouvelle pour le monde marin. Un communiqué publié le 17 juillet par le Fonds international pour la protection des animaux révèle que la nouvelle technique – le Vibroseis Marin – qui sera peut-être bientôt mise en place par l’industrie pétrolière et gazière produira moins de pollution sonore que les canons à air sismiques utilisés jusqu’à présent. Les dauphins et les baleines en sont les premières victimes.
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« L’exposition à ce bruit est une source d’anxiété qui pousse les mammifères à fuir leur habitat, modifie leurs vocalisations – ce qui gêne leur reproduction – et peut même provoquer des lésions auditives irréversibles« . Ainsi, les chercheurs ont comparé le canon à air sismique et le Vibroseis Marin. Ce dernier est plus avantageux pour l’environnement en termes d’empreinte acoustique.
Le Vibroseis Marin, respectueux de la faune marine
Ce n’est pas difficile de faire plus respectueux pour l’environnement marin que le canon à air sismique. Ce dernier tire toute les trente secondes et émet des sons qui parcourent des milliers de kilomètres sous l’eau. Le Vibroseis Marin, lui, n’est audible qu’à cinq kilomètres. Dauphins, bélugas, baleines, narvals et marsouins seront moins exposés.
Toujours selon l’étude, cette découverte technologique permettrait également de « diminuer les niveaux d’exposition sonore (notamment la durée pendant laquelle la vie marine est exposée au son) sur des distances de plus de 100 kilomètres« . Il sera également possible de moduler la puissance des sons émis par la machine, ce qui était impossible jusqu’à présent.
Illustration bannière : Plateforme pétrolière offshore et bateau de ravitaillement – © MOHD REDZAL BIN AMZAH
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