L’association PETA publie une enquête sur le triste sort des bovins dont les peaux sont utilisées en maroquinerie.
Les boeufs européens sont exportés pour être tués, avant que leur cuir ne soit ré-importé
La maroquinerie, c’est tout sauf glamour, nous rappelle une enquête du journaliste allemand Manfred Karremann pour l’association PETA (People for the Ethical Treatment of Animals)(1). Manfred Karremann a suivi le parcours des vaches et boeufs élevés pour leur cuir et a découvert des maltraitances à chaque étape. Ces dernières ont principalement lieu en dehors des frontières européennes : l’étiquette « Fabriqué en France » ou « Fabriqué en Italie » ne doit pas nous tromper, car elle désigne uniquement le pays où ont été faites les finitions, les touches finales avant la commercialisation.
Les boeufs utilisés pour leur cuir proviennent d’Australie et du Brésil, mais également de pays de l’Union européenne : l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne, la France et l’Irlande. Pour leur abattage ils sont exportés en Turquie, en Lybie ou au Liban principalement. Dans les abattoirs ils sont attachés puis tués, leur gorge étant tranchée avec un couteau émoussé, sans être étourdis au préalable. S’en suit une agonie de quelques minutes. Les animaux se voient mourir les uns les autres.
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Des conditions de transport qui riment avec cruauté
Avant cela ils sont transportés soit par la route, soit par la mer. Les boeufs qui endurent les plus grandes souffrances sont ceux en provenance du Brésil. Ils sont entassés dans des bateaux où ils n’ont pas de nourriture ni d’eau en quantité suffisante. Ils se tiennent debout au milieu de leurs excréments et ceux qui tombent peuvent être piétinés à mort. Une fois arrivés à destination, ils sont extraits du bateau par une grue qui les attrape par une patte. Cela n’empêche : tous ces animaux, même mourants, sont tués dans l’abattoir (ce qui est illégal).
Face à ces découvertes, PETA recommande de ne pas acheter de produits de maroquinerie, car dans cette industrie la souffrance animale est toujours présente. L’association conseille d’acheter plutôt des cuirs synthétiques durables voire des alternatives véganes faites de matériaux innovants comme le plastique recyclé, le liège, ou même des feuilles d’ananas, des champignons, du raisin, des pelures de pommes ou d’autres déchets de fruits.
Illustration bannière : Une enquête de Manfred Karremann rendue publique par PETA Allemagne sur les dessous de l’industrie du cuir © PETA/Karremann
A lire absolument
#économiecirculaire #valorisationdesdéchets #PETAestunepompeàdollar
Sans consommation de viande il n’y a pas de cuir !!!
Quand allez vous comprendre que le cuir est le plus ancien déchet valorisé de l’humanité. On mange l’animal = on récupère un déchet pour l’utiliser. PETA se fait des c******* en or avec son label, ouvrez les yeux ! Et faire produire des matériaux synthétiques issus du pétrol.
Oui, le transport d’animaux est une honte et les conditions d’élevages dans certains pays également. Là est le combat. Le développement de l’humanité s’est construite avec la consommation de viande. Il n’y aurait pas assez de Terres pour nourrir tout le monde avec du végétal. Véganisme-Malthusianisme même combat
images difficilement supportables ! Et pourtant, c’est une bien triste réalité, l’homme, super-prédateur d’une rare cruauté envers des êtres vivants !!!
Je trouve inadmissible de tels agissements de l’homme sur les bêtes;pourquoi laisse t on faire,pourquoi aucune sanction ?n’y a t il pas des gens puissants pour interdire ces entreprises macabres?Les gens sont ils si égoistes?Les bêtes ne comptent pas pour beaucoup de personnes et ça vous ferez rien de mourir de cette façon là?