Changer de voiture, rouler dans un véhicule flambant neuf, qui ainsi polluera moins… C’est en fait tout sauf une évidence, comme le souligne une étude réalisée par une ONG britannique, relayée par le quotidien britannique The Guardian.
Des SUV omniprésents dans les rues
En effet, jamais on n’aura autant croisé de ces SUV massifs dans les rues. Toujours plus grands, toujours plus lourds… et toujours plus polluants ! L’ONG britannique Possible souligne une nouvelle fois à quel point ces Sport utility vehicles (Véhicules utilitaires sportifs) peuvent rejeter de dioxyde de carbone au quotidien.
Paradoxalement, ces engins très populaires à l’heure actuelle en rejettent en fait beaucoup plus que nos bonnes vieilles bagnoles encore en état de rouler, et qui pourtant finissent à la casse après une offre de reprise. Il faut dire qu’à l’heure actuelle, le segment des SUV représenterait la majorité des voitures vendues en Europe, quand ils ne représentaient que 10 % des immatriculations en 2010.
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Mettre en place une taxe « pollueur-payeur »
C’est pourquoi l’ONG britannique(1) propose de mettre en place une taxe « pollueur-payeur » pour les possesseurs de SUV. Outre-Manche, les 20 % les plus riches sont aussi 81 % plus enclins à poser un véhicule émettant plus de CO2 que les véhicules des 80 % restants. Ils parcourent également trois fois plus de distance que ceux ayant des revenus dans la moyenne.
Plus de rejets, plus de distance parcourue, et d’autant plus de rejets de CO2… Le constat est rapide, et sans doute transposable dans l’Hexagone. Pour les auteurs de l’étude, taxer la circulation comme le stationnement de SUV rejetant plus de CO2 constituerait au fond une forme de justice sociale.
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