Si la découverte de cette nouvelle population constitue un réel espoir pour la conservation de cette espèce, le développement des routes dans la zone pose un sérieux problème pour le futur de l’animal qui risque de voir son habitat naturel abimé voir disparaitre.
Le gibbon à joues blanches mange habituellement des fruits, feuillages, des fleurs et occasionnellement de jeunes oiseaux et insectes. Il reste souvent en hauteur et ne descend que rarement sur le sol.
Et Ben Rawson, Expert régional en primates pour Conservation International de conclure : « Nous sommes extrêmement excités par cette découverte. Pu Mat était déjà très importante pour sa grande diversité d’espèces et ses bénéfices, ainsi que pour les communautés environnantes, et maintenant, c’est devenu la priorité numéro une pour la conservation globale des gibbons […] C’est important de rappeler que la conservation et la protection du Parc National de Pu Mat est vitale, pas seulement en termes de biodiversité, mais également pour ses bénéfices sur l’Homme du fait de la bande d’eau qui approvisionne 50.000 personnes en boisson et agriculture. »
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