L’usage du préservatif est loin d’être systématique chez les jeunes, révèle un sondage réalisé par OpinionWay pour la Smerep, une des caisses d’assurance maladie étudiantes.
De fausses représentations et une attitude fataliste quant au VIH/Sida
76 % des lycéens n’utilisent pas le préservatif sous prétexte que leur partenaire est « stable », et un sur dix dit ne pas l’utiliser parce qu’il « gêne ». Ce sondage en rappelle un autre, réalisé par l’IFOP en mars 2016, qui a révélé que 30 % des jeunes avaient des représentations faussées du VIH et de ses modes de transmission. Parmi eux, 17 % croyaient notamment que la prise d’une pilule contraceptive d’urgence était un des moyens d’empêcher la transmission du VIH. 20 % des jeunes interrogés affirmaient que ce virus pouvait se transmettre en embrassant une personne.
10 % des jeunes préfèrent ne pas savoir s’ils sont porteurs ou non du VIH, une attitude qui va à l’encontre de la politique de santé publique visant à repérer pour traiter au plus vite les personnes infectées. En refusant de se faire dépister et en évitant d’utiliser un préservatif, ces jeunes font également courir le risque à leurs partenaires.
VIH/Sida : les jeunes sont de moins en moins informés
À lire les résultats des sondages, le recul des connaissances sur le VIH, ses modes de transmission et les moyens de protection, est évident. Selon le sondage IFOP, 82 % des jeunes se disaient bien informés en 2016, contre 89 % en 2005. Seuls 58 % savent où se faire dépister, contre 71 % en 2015, 47 % connaissent l’existence de traitements d’urgence en cas de doute, contre 65 % en 2015.
Comme le montre le sondage OpinionWay, ce manque d’information est dû à la réticence des jeunes eux-mêmes à s’informer sur cette question, alors même que des sites Internet dédiés à la prévention existent, un numéro vert est disponible, et des accueils gratuits et anonymes sont présents à travers la France.
Illustration bannière : Pour se protéger des MST, un seul moyen : le préservatif – © SasinTipchai Shutterstock
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En france, la science à l’école passe vraiment en dernier jusqu’au bac. On fait beaucoup moin que le minimun, alors qu’au 21ème siècle on devrait l’avoir partout. Ce qu’il y a dinquiétant, c’est que l’on donne volontier certains de ces fruits mais pas la reçete.