Les modes de transport changent en fonction des générations, des besoins et de la technologie. Aujourd’hui, de plus en plus de villes sont confrontées à l’essor des trottinettes électriques.
Les trottinettes électriques à l’assaut des agglomérations
Quand on parle des trottinettes et des mono-roues électriques, on parle de micro-mobilité. Ces engins qui fleurissent depuis quelques mois dans les grandes villes du monde entier permettent de parcourir de petites distances ou de terminer un trajet sans multiplier les transports en commun. La trottinette avant le métro et après le métro peut vous éviter d’attendre et de monter dans deux bus pour arriver jusqu’au bureau.
Moins encombrant que le vélo, parfois aussi rapide – certaines trottinettes atteignent 40km/h – ces petits engins sont légers, se plient en un clin d’oeil et se glissent dans un coin de la pièce. Le propriétaire ne craint plus le vol qui menace davantage les vélos que l’on laisse obligatoirement dans la rue.
Les problèmes de sécurité en ligne de mire
Les trottinettes électriques, les mono-roues, les gyro-roues… Ces modes de transport s’implantent aussi en libre-service dans nos grandes villes. Certains élues se plaignent car ils viennent joncher les trottoirs, d’autres dénoncent plutôt les questions de sécurité et le manque de réglementation autour de ces engins : faut-il imposer une immatriculation comme les scooters ?
Pour l’instant les trottinettes ne peuvent dépasser 6km/h si elles roulent sur le trottoir. Plus rapide, elles doivent emprunter la piste cyclable ou la route. Mais à 40km/h elles représentent un vrai danger pour les cyclistes qui ne les entendent pas arriver et pour le conducteur lui-même qui souvent roule sans casque. Dans les hôpitaux, le nombre de blessés explose… La législation, c’est pour quand ?
Illustration bannière : trottinette électrique à Bucarest – © dantess/Shutterstock.com
A lire absolument
Bonjour les accidents et les incivilités avec ce mode de transport comme beaucoup de vélos d’ailleurs qui ne respectent pas le code de route, font n’importe quoi, à croire que la majorité de ces gens la non pas le permis de conduire et non pas de voiture, beaucoup ont un comportement inapproprié en ville et ailleurs, la route se partage, elle ne leur appartient pas, pas plus qu’aux automobilistes, mais dès l’instant qu’ils sont sur leurs engins ils se croient tout permis.
Ces petits engins pourraient être une réponse aux problèmes de mobilité en ville lorsque l’on sait que la majorité des déplacements routiers sont à courtes distances! Encore faudrait’il améliorer la qualité des chaussées et supprimer les pavés! Il faudrait AVANT TOUT comme pour les vélos, réserver une partie de la chaussée pour eux! C’est sera difficile tant les lobby’s automobiles et le NIMBY sont puissants!
bonjour, s’il faut réserver un espace distinct pour chaque type de véhicule, on n’a pas fini d’avoir des légers soucis aux intersections.
En tant que piéton, quand je vois le comportement de ces nouveaux usagers de la mobilité rapide et facile, qui n’ont pas d’autre obectif que d’être toujours plus vite arrivé à destination au mépris de leur sécurité (ça c’est leur problème) mais aussi de celle des autres, je m’étonne qu’il n’y ait pas plus d’accidents. Je ne voudrais pas être compté un jour au nombre des victimes d’une trottinette électrique
Cordialement,
Jean-Yves