Afin d’inciter les automobilistes européens à se tourner vers des voitures dont le bilan carbone est limité, les règles d’attribution du bonus écologique se durcissent dans quelques mois. Plusieurs modèles de voitures électriques pourraient ainsi se retrouver exclus de ce dispositif permettant d’alléger quelque peu le coût d’acquisition d’un véhicule. Se tourner vers le marché des voitures électriques d’occasion apparaît alors comme une solution, puisque ce secteur n’est, pour l’heure, pas concerné par ce durcissement.
Quel bonus écologique pour une voiture électrique d’occasion ?
Le marché des véhicules électriques d’occasion permet en effet aux automobilistes souhaitant passer à l’électrique d’acquérir un modèle un peu plus abordable qu’une voiture neuve. Des particuliers qui peuvent, grâce au bonus écologique, profiter d’une prime s’élevant à 1.000 euros. Un coup de pouce financier attribué toutefois en respectant quelques conditions.
Les modèles concernés par l’aide gouvernementale doivent être électriques et/ou rouler à l’hydrogène, faire moins de 3,5 tonnes et avoir été immatriculés une première fois en France il y a plus de deux ans. Des véhicules électriques d’occasion achetés ou loués chez un garagiste ou auprès d’un mandataire automobile tel qu’Aramisauto (en voir plus), pour une période de deux ans minimum. Attention : si ce délai n’est pas respecté et que la voiture en question est restituée ou revendue dans les deux ans suivant sa location ou son achat, le montant intégral de la prime devra alors être restitué.
Côté acheteur, le conducteur majeur doit être domicilié en France et ne pas avoir déjà bénéficié de ce même bonus écologique il y a moins de 3 ans. À cette prime attribuée sans limites de prix et pouvant donc être demandée tous les 3 ans (pour un même foyer fiscal), peut également s’ajouter la prime à la conversion. Cette aide à l’achat d’une voiture neuve ou d’occasion estimée peu polluante est attribuée contre la cession d’un ancien véhicule. La voiture remise doit rouler à l’essence et avoir été immatriculée pour la première fois avant 2006, ou bien fonctionner au diesel et avoir fait l’objet d’une immatriculation avant 2011.
À noter que le montant de cette prime à la conversion, qui ne peut excéder 6.000 euros maximum, ne peut dépasser 80 % du prix du véhicule. Le montant de l’aide, qui dépend également du revenu fiscal de référence par part, peut par ailleurs être majoré de 1.000 euros en plus pour les automobilistes résidant ou travaillant dans une zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m).
Enfin, à ces deux aides gouvernementales pour l’achat d’un véhicule électrique s’ajoutent des coups de pouce financiers parfois accordés par plusieurs régions, départements ou villes. À titre d’exemple, la région Occitanie et la Métropole du Grand Paris délivrent des aides supplémentaires pour l’achat d’une voiture d’occasion, un marché qui a donc encore de quoi séduire les automobilistes.