La voiture électrique est un peu un serpent de mer, dont on voit enfin la tête. Le marché existe puisqu’il y a enfin une offre crédible proposée par les grands constructeurs, Renault et Tesla en tête. Mais, les ventes ne décollent pas encore et à y regarder de près, on s’aperçoit que la voiture électrique roule encore avec le frein à main. La faute à des peurs tenaces. Des idées reçues ?
Les Français, la crise et la voiture électrique en 2014
« Les Français sont prêts pour la voiture électrique, mais ils ne le savent pas tous !« .
C’est en tout cas ce qu’affirment les commanditaires d’une étude Ipsos à l’occasion de la semaine Européenne de la Mobilité Durable*.
Pourtant, la voiture électrique a tout pour plaire : elle offre une bonne réponse aux préoccupations des automobilistes français ; elle est innovante et plus respectueuse de l’environnement (moins d’émissions de CO2) que les véhicules à moteur classique (diesel, essence).
Voitures électriques : un a priori favorable
Selon la récente enquête en question, les Français n’ont aucun doute sur les avantages de la voiture électrique. Pour 93 % des personnes interrogées, la voiture électrique est avant tout :
- innovante,
- respectueuse de l’environnement (92 %),
- économique et agréable à conduire (81 %).
D’ailleurs, un point ne trompe pas : « l’essayer, c’est l’adopter« . En effet, les personnes qui testent une voiture électrique sont quasiment toujours ravis et convaincus de l’agrément de ce type de véhicule.
La voiture électrique entre freins et blocages
Pourtant, ça coince et les ventes restent marginales. De nombreuses personnes aimeraient acheter une voiture électrique mais ne le font pas à cause de plusieurs freins qui perdurent.
Ces freins sont des craintes bien connues des constructeurs : ils empêchent la concrétisation du désir en acte d’achat. L’étude constate qu’ils proviennent pourtant d’un sentiment d’information encore très insuffisant.
Des freins objectifs et des blocages plus subjectifs
Des réticences restent bien vives, même si la France est le second marché de véhicules électriques en Europe, avec 5 415 immatriculations de janvier à août 2014
Première crainte : l’autonomie
Ce qui fait le plus peur, c’est de disposer d’une autonomie « restreinte » de ces véhicules. La capacité à parcourir de grandes distances en toute autonomie est mentionnée par 64 % des sondés.
44 % des Français déclarent qu’ils porteraient plus d’intérêt à la voiture électrique si son autonomie était supérieure à 250 km par jour (ce qui correspond au seuil annoncé par la Zoé de Renault). Ce qui est en réalité plus que suffisant car 250 km d’autonomie c’est très largement plus que la distance parcourue au quotidien par l’automobiliste français.
- en France, la distance moyenne parcourue quotidiennement est de 31km
- les voitures passent près de 80 % de leur temps stationnées.
- à comparer avec , les modèles électriques disponibles qui offrent une autonomie dépasse largement au-delà de 100 km avec un temps de recharge de 20 minutes à 8 heures.
Seconde crainte : le manque de bornes de recharge
Les Français craignent également, pour 51 % d’entre eux, de ne pas trouver assez de stations de recharge. Cette crainte devrait néanmoins se lever progressivement au fur-et-à-mesure que les réseaux de bornes se déploient dans les espaces privés ou publics.
- la possibilité de recharger chez soi ne semble pas assez intégrée, pour autant elle est possible pour les 18,4 millions de logements individuels (selon le Ministère du Logement).
La conclusion de l’étude est la suivante : « la mobilité électrique est bien en phase avec les habitudes de mobilité des Français ». Autrement dit, il n’y a pas de raison durable pour que le marché de la voiture électrique ne décolle pas…. cela rappelle un slogan publicitaire : « un beau jour vous y viendrez ».
*
* Etude Ipsos / Avere-France et Mobivia Groupe sur les Français et la mobilité électrique, sept. 2014
A AUBAGNE, le 23 octobre 2014.
Renault vend ses V.E. sans les batteries. En fait cette marque recupère par le biais de la location des batteries ( entre 80 et 120 euros par mois!!…le prix de trois pleins pour un diesel) ce que l’Etat finance en prime d’achat pour un V.E. Donc l’acheteur est toujours gagnant en achetant un véhicule à moteur thermique, sans qu’il le sache. Par ailleurs, on n’est pas sans savoir que la construction puis l’alimentation en énergie d’un seul véhicule électrique , la fabrication des batteries leur recyclage et la future démolition d’un seul véhicule électrique est plus polluante et nocive pour la planète que l’utilisation pendant trente ans d’un tracteur de semi-remorque de 44 tonnes sans fltre à particules qui lui n’a pas besoin d’être démoli ( démolition égal pollution) tous les cinq ans. Voilà , il faut voir ce qui se cache derrière le véhicule électrique. Le mieux c’est de marcher à pied ou à cheval ( c’est ce qui a fait l’humanité durant 99,9% de son existence sur la terre) et pour les déplacements urgents et lointains il faut utiliser le web ou assimilés, sans besoin de se déplacer. Les produits pétroliers devraient être réservés aux transports aériens et aux militaires ( pompiers et secours médicaux y compris) et polices. Merci de votre soutien sportif et écolo…
Je ne pense pas qu’on arrête, comme ça, n’importe quel type de centrales électriques, à part, peut-être, les centrales hydroélectriques, ou les éoliennes, qui ne tournent que quand, il y a assez de vent ou pas trop, ou les panneaux solaires, qui ne fonctionnent, que quand, il y a du soleil, qu’ils sont bien propres, pas trop vieux, …, avec un rendement, au mieux, de 10 ou 15%. C-à-d, digne des locomotives à vapeur, des temps jadis !
D’autre part, quand on fait une subvention de 5 ou 6000 €, pour l’achat d’un véhicule tout électrique, ou hybride, qui paie la subvention ? Les autres contribuables, bien évidemment ! Ou, même chose, quand EDF vous achète votre électricité produite par vos panneaux solaires, à un prix défiant toute concurrence ? Qui paie l’excédent ? Encore le contribuable !
Deux autres petits exemples qui en disent long, sur tout ce qui précède :
– une de mes amies, écolo, s’est faite installer, sur le toit de sa maison, une petite éolienne domestique. Quand il y a trop de vent (et, ça arrive de temps en temps ! Elle habite aussi Boulogne/mer !), eh bien, pour que l’éolienne ne s’emballe pas trop, celle-ci est munie d’un frein … électrique ! Etonnant ! Non ?
– un de mes cousins est technicien chez Renault, et travaille sur la Zoé. L’autre jour, il partait en vacances depuis la région parisienne, jusqu’au Centre-Bretagne. 500 km. Il a mis 9 h, avec toutes les recharges nécessaires ! Pendant ce temps, sa femme est partie avec leur Traffic diésel (ils ont 4 enfants !). Elle a mis 5 h, sans excès de vitesse !
Et pour terminer : comment se fait-il que seule est taxée la quantité de CO2, rejetée par le moteur ? Pas la quantité de CO, qui est pourtant bien plus dangereux (c’est lui qui produit les asphyxies et tue les arbres qui sont au bord des routes). Pas les oxydes d’azote, autrement plus dangereux, ni les microparticules de carbone, émises essentiellement, par les moteurs diésel ! Le dioxyde de carbone CO2, n’est pas dangereux : la preuve, c’est le gaz qu’il y a dans toutes les boissons gazeuses, et de plus, il est absorbé par les plantes, qui en retiennent le carbone, et en rejettent l’oxygène, qui nous est indispensable pour vivre, et ceci,par la fonction chlorophyllienne !
C’est l’équilibre de la Nature : animaux-végétaux. Alors, où va-t-on ?
Ma seule crainte, avec la voiture électrique, est que ce soit un prétexte pour relancer un peu plus le nucléaire; je suis donc très,très sceptique,,,je n’ai aucune confiance…
Du Lobby du lobby et du lobby………. Une voiture electrique coute pas plus chère que nos excès en besoin d’energie, dormir devant une tv allumée, sans compter des accessoires pas necessaire dans un foyer et qui coute du Jus ! Le vrai véhicule est urbain et pas chère il ce place entre une Twizy et une Zoe, l’ideal serait une Bolloré à partir du moment ou elle serait au prix d’une seconde voiture, regarder cela lyonsautomobiles-electrique.fr/ Voila le futur pour la VE
de quoi a-t-on peur ?
– on est habitué à dimensionner ce qu’on achète en fonction du besoin maximal. Exemple : un chauffage central dimensionné pour qu’il puisse fournir 20 voir 22° y compris pendant les quelques heures les + froides de l’année. Résultat il est surdimensionné et rendement dégradé 99% de l’année. On choisit un break ou une 5 porte pour au cas où on veux faire un déménagement avec la voiture ou transporter une famille nombreuse…. même si 90% du temps on se retrouve seul ou à 2 dans la voiture. On prend une voiture routière pour le we par mois voir par trimestre où on va avaler des km d’autoroute et on la traine tous les jours de boulot en ville. Ceci sont évidement des exemples d’utilisation type. il y a bien sur des gens qui ont des besoins légitimes + élevés que la moyenne, mais c’est justement pas la majorité. Ce choix du « aussi grand que nécessaire pour couvrir 100% des besoins » conclut beaucoup de gens à se dire qu’une autonomie de 100km, cela ne leur convient pas, malgré que selon les stats, plus de 75% des gens font – de 100km par jour. Et pour les vacances, avec l’économie réalisé 98% du temps, on a largement de quoi se louer une voiture « maxi » adapté au besoins de ces quelques jours.
– conséquence du précédent, on ignore nos besoins même dans les grandes lignes. Combien de gens peuvent estimer rapidement combien de trajet de plus de 100km/jour ils font par an ? pourtant dans notre inconscient, quand on voit l’autonomie de la VE, on se dit que c’est trop peu, on se base sur l’irrationnel.
– on est conditionné à vouloir être propriétaire de son moyen de locomotion. La voiture est encore pour certain une marque de réussite sociale avant d’être un moyen parmi d’autre de se déplacer. Conséquence : louer une voiture pour les vacances apparait pour certain comme une régression par rapport à être propriétaire de la voiture. Pire en ville, conçoivent la voiture partagé comme une contrainte sans voir les contraintes que cela libère (place de parking, entretient, fiabilité augmenté vu que si une voiture tombe en panne, il en reste X autres)
– ces 3 points précédent nous conduise à ce que je nommerais « un délire par méconnaissance ». exemple typique : les bornes de recharges rapides. A partir du moment où 1) vous n’achetez une VE si vous faite partie des 75% des gens qui font moins de 100km/jour hormis une 10aine d’exceptions par an 2) vous réglez ces exceptions (vacances, déménagement, …) en utilisant un autre moyen que le VE : véhicule location ou 2ieme véhicule du ménage 3) vous avez un moyen=endroit où recharger votre véhicule lorsque vous dormez (une simple prise électrique sur une installation en bon état suffit) alors sauf imprévu (style en revenant du boulot, on vous appelle pour y retourner en urgence), vous n’avez jamais besoin de borne de recharge express. De même la recharge normale se fait à des moments où on est en surplus d’électricité (la France vend son surplus à la Suisse tellement qu’elle ne sait plus quoi en faire dans le pays), par conséquent on est à la fois sur une électricité décarboné (la nuit tous les moyens de productions modulables dont les centrales thermiques sont coupés), il n’y a aussi aucun besoin de construire à court terme de nouvelle centrale spécifique pour les VE la nuit, y compris l’hiver (les sur-consommations ont lieu vers midi en été et vers 18-19h l’hiver, la nuit quand on dort on est en sur-production)
Pourtant, les avantages du VE sont nombreux :
– bien sur, celui qui n’en a pas, pense d’abord à l’économie de co2, c’est pourtant à mes yeux pas le principal avantage (et cet avantage est maximal en rechargeant la nuit)
– l’avantage no 1 au niveau individuel c’est selon moi le confort : le confort de rouler dans une voiture moins bruyante (on se croirait dans une voiture 2 gamme + luxueuse), le confort de récupérer le matin sa voiture avec le plein, sans ne plus jamais avoir à aller à la pompe (je ne sais pas vous, mais moi j’ai d’autre passion que faire le plein à la pompe, je trouve cela une perte de temps), le confort d’avoir une voiture adapté au besoin (une petite électrique pour quand je suis seul, le break s’il faut aller en voiture à 5 en vacances le coffre rempli de valise)
– l’avantage no 1 au niveau collectif c’est selon moins la réduction de la pollution en ville : les nox, les particules fines, le bruit, l’odeur c’est une nuisance conséquente en vile qui a des impacts économiques important (soins de santé, nettoyage des façades, isolation phonique, mais aussi déménagement de la ville vers la banlieue ou campagne pour éviter de subir ces inconvénients 24h/24)
– après il y a évidement d’autre aspect : l’aspect financier (du moins pour ceux qui roulent beaucoup), l’aspect « c’est + facile de produire de l’électricité renouvelable que du pétrole », l’aspect « favoriser l’économie européenne vs soutenir des régimes dans des régions instables »
Ne soyons pas hypocrites… L’intérêt de l’électrique aujourd’hui est le cout du « plein », dérisoire si on le compare aux carburants fossiles.
2 questions se posent néanmoins:
– si le parc électrique venait à se développer sérieusement, commet va réagir le réseau ERDF lorsque tout le monde va brancher sa voiture en recharge en fin de journée ? Sachant qu’il y a déjà des surcharges en hiver….
– quid de la TIPP ? je ne suis pas convaincu que nos chers dirigeants politiques laissent tomber cette manne sans taxer en contrepartie la recharge électrique…
Oui en effet le cout d’un plein « électrique » entre 1 et 2€/100km en France, est dérisoire par rapport à celui d’un plein « pétrole », cependant pour amortir la voiture, il faut quand même faire une série de km/an.
Pour vos questions,
– il ne faut évidement pas recharger en hiver en plein pendant le pic de consommation, ce serrait un non sens tant économique qu’écologique. Même en recharge normale, on a bien assez de temps pour recharger les VE quand la consommation électrique est au + bas
– à moyen terme, il est clair que si le VE décolle enfin, le manque à gagner en TIPP va se faire sentir, et l’état serra comme toujours très créatif pour trouver d’autres moyens de remplir ses caisses, comme pour tout les autres domaines.
je pense que les constructeurs ne souhaitent pas vendre + de véhicules électriques, actuellement, car les prix sont beaucoup trop élevés: la mécanique d’un moteur électrique est très légère par rapport à un moteur thermique et tout ce qui l’entoure (filtres, pompe, refroidissement,turbo, etc…)donc le coût est très très faible …. même si la batterie a effectivement un coût!
Effectivement, la voiture électrique est-elle vraiment plus écologique avec du nucléaire ?
De plus, en hiver, nous arrivons régulièrement en limite de capacité du réseau électrique français. Peut-on imaginer ajouter sur ce réseau des millions de français rechargeant leur voiture ?
je ne suis pas pro-nucléaire (à cause des déchets et de l’ampleur que peux prendre un catastrophe), mais les centrales nucléaires étant en fonctionnement pour les 5-10-15 ans à venir, quel vaut-il mieux pendant ce temps ? consommer l’électricité « nucléaire » dont on ne sait pas quoi faire la nuit actuellement ? ou continuer à bruler du pétrole plein pot et produire bruit/co2/particules fines en ville ?
Le choix serrait évidement moins tranché si on produisait la nuit de l’électricité à partir de moyens carbonés/polluant… et encore même dans ce cas, il est plus facile de résoudre les problèmes de pollution dans une centrale électrique plutôt qu’en bricolant des filtres sur chaque pot d’échappement.
Surtout, et je m’étonne qu’il n’en soit pas fait mention dans l’article, presque 80% de l’électricité française est produite par du nucléaire et 8,5% par des centrales thermiques au gaz ou au charbon. Tant que ce sera le cas, la voiture électrique n’est que 11% écologique et émet tout autant de CO2 qu’une voiture classique.
La nuit, cas idéal de la recharge normale, aucune centrale thermique ne fonctionne, donc électricité décarbonée. Autant je suis d’accord avec vous que le mix énergétique français n’est pas terrible, autant le pétrole n’atteins pas les 11% écologique non plus 😉
De plus selon moi, l’avantage premier du VE, ce n’est pas le co2, c’est la réduction de la pollution en ville (nox, particule fine, bruit) et le confort d’utilisation.