En 2024, il sera possible de passer son permis dès 17 ans. En revanche, l’immatriculation d’un véhicule coûtera plus cher.
Bonus écologique raboté et restrictions accrues pour véhicules polluants
Dans une démarche visant à ajuster les incitations écologiques en fonction des moyens financiers des ménages, le gouvernement envisage de réduire le bonus écologique pour l’achat de véhicules électriques neufs pour les 40 % des Français les plus aisés. À partir du 1er janvier 2024, ces ménages verront le montant de leur bonus baisser de 5.000 à 4.000 euros. Cependant, les ménages les plus modestes continueront de bénéficier d’un bonus plus généreux, pouvant atteindre 7.000 euros. Par ailleurs, la subvention actuelle de 1.000 euros pour l’achat d’un véhicule électrique d’occasion est susceptible d’être supprimée, révélait le quotidien Les Échos le 22 décembre 2023.
Autre mauvaise nouvelle pour les automobilistes, mais bonne nouvelle pour la qualité de l’air : dès le 1er janvier 2024, les restrictions de circulation se durciront pour les véhicules munis de la vignette Crit’Air 4 dans les Zones à Faibles Émissions (ZFE). Ces véhicules, considérés parmi les plus polluants, ne seront plus autorisés à circuler dans les grandes métropoles françaises, sauf exception.
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Passage du permis dès 17 ans et une carte grise plus chère
Le passage du permis et la conduite d’un véhicule seront possibles dès 17 ans, tandis que l’apprentissage dans une auto-école sera accessible dès 16 ans. À noter que pour être éligible à l’épreuve pratique du permis B, il est nécessaire d’avoir réussi au préalable l’examen du Code de la route. Les aspirants conducteurs ont la possibilité de passer cet examen dès 15 ans s’ils sont inscrits en conduite accompagnée, et à partir de 16 ans pour les autres candidats. Cette initiative vise à donner plus de temps et de pratique aux jeunes conducteurs, favorisant ainsi une meilleure préparation et responsabilisation au volant. Avec cette réforme, la France devient également le cinquième pays européen à autoriser la conduite automobile à 17 ans.
En 2024, les conducteurs devront s’attendre à une augmentation notable des coûts liés à l’immatriculation de leurs véhicules. Cette hausse se manifestera surtout dans plusieurs régions françaises. Par exemple, en Ile-de-France, le prix passera de 46,15 euros à 54,95 euros, marquant une augmentation de 19 %. En Normandie, cette hausse sera encore plus marquée, avec un tarif passant de 35 à 46 euros, soit une augmentation de 31 %. Ces tarifs varient selon que le véhicule est neuf ou d’occasion.
Assouplissement des sanctions pour les petits dépassements de vitesse
C’est également au 1er janvier 2024 qu’entre en vigueur un changement notable dans la politique de sanction des excès de vitesse : les infractions mineures de moins de 5 km/h ne donneront plus lieu à un retrait de points sur le permis de conduire. Cependant, pour les dépassements de vitesse compris entre 5 et 20 km/h, la perte d’un point sera toujours d’actualité. L’amende forfaitaire demeure inchangée, s’élevant à 68 euros (avec une amende minorée à 45 euros et majorée à 180 euros).
Enfin, le malus écologique subira une modification importante à partir de janvier 2024. Le seuil de taxation pour les émissions de CO2 sera réduit, passant de 123 grammes par kilomètre à 118 grammes. En outre, le montant maximal du malus écologique sera augmenté, atteignant désormais 60.000 euros pour les véhicules émettant 194 g/km de CO2, contre 50.000 euros pour ceux émettant 226 g/km en 2023.
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