Comment s’y retrouver dans la volaille ?

La volaille a du succès : nous n’en avons jamais autant mangé ! Mais quelles volailles choisir pour s’assurer de leur qualité ?

Rédigé par Emma, le 18 Feb 2020, à 13 h 00 min
Comment s’y retrouver dans la volaille ?
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Sur le marché des protéines, les volailles et viandes blanches cumulent les avantages : relativement peu chères, peu caloriques, digestes et à l’empreinte environnementale plus faible que le boeuf… Les poulets, dindes et autres pintades ont la cote ! Mais de quoi parle-t-on exactement ? La volaille industrielle cache pourtant de bien vilains secrets : comment l’éviter ?

Poulets et volailles : les secrets d’un marché au succès grandissant

La volaille est la viande la plus consommée au monde après le porc. En 2018, on en a consommé 123 millions de tonnes dans le monde(1) ! Les Français sont de bons mangeurs de volaille, avec 28 kg/an/habitant(2), et sont les 2e producteurs de volailles en Union Européenne.

Les chiffres du Planetoscope : la consommation de poulets en France

Quand on parle de volaille, de quoi parle-t-on ? De poulet principalement (83 % du marché), mais aussi de dinde, de canard ou encore de pintades et autres volatiles de fêtes (chapons, poulardes…). En ce qui concerne l’élevage, les réalités sont aussi extrêmement variées : elles passent du petit élevage domestique (basse-cour) à l’élevage industriel, en passant par les volailles bio ou labellisées. Aujourd’hui, sur les 850 millions de poulets élevés en France tous les ans, 83 % sont issus d’élevages industriels(3). On vous aide à vous y retrouver pour bien acheter votre volaille.

Pourquoi choisir une volaille bio ou Label Rouge ?

Les poulets industriels sont élevés dans des hangars qui peuvent renfermer jusqu’à 40.000 volailles. Ils disposent de moins d’une feuille A4 par individu et ne voient pas la lumière du jour. Ils sont généralement abattus à 40 jours, alors qu’une durée de vie d’un poulet moyen est de six ans. Ils sont nourris avec des céréales, possiblement des OGM et des farines animales, beaucoup de matières grasses pour qu’ils grossissent rapidement.

poulet label rouge ou volaille de licques ou de bresse

Poulet de Bresse ©F. S

Pour consommer une bonne volaille, on peut se fier aux signes de qualité.  Les volailles bio et Label Rouge sont plus exigeantes en ce qui concerne ces critères, et c’est ce qui explique la différence de prix. Durée de vie, abattage, conditions d’élevage, alimentation, elles suivent un cahier des charges bien précis, ce qui n’est pas le cas de la volaille industrielle. Au niveau du goût, elles se distinguent aussi avec une viande plus ferme et plus goûteuse que leurs congénères.

Volaille : les autres signes de qualité

Il existe d’autres signes de qualité sur lesquels on peut se baser pour acheter des volailles de qualité. Elles sont protégées par des IGP (Indication Géographique Protégée) : volailles de Licques, volailles de Loué, du Gers, d’Auvergne…

La Rolls du poulet ? La volaille de Bresse (poulet, poularde, chapon), la seule à détenir la mention AOP (Appellation d’Origine Protégée). Elle correspond à une espèce bien précise, et n’est abattue qu’au bout de 120 jours. Elle possède un goût exceptionnel, mais sa production est limitée, et son prix bien supérieur aux volailles classiques.

Et les volailles fermières ?

Que signifie l’appellation poulet fermier ? Peut-on lui faire confiance ? En effet, l’appellation volaille fermière ou poulet fermier correspond à un cahier des charges bien précis. « Toutes les volailles fermières sont soit Label Rouge, soit biologiques, soit AOC, soit issues de production de petite taille » précise le syndicat de la volaille française. On peut donc sans crainte préférer le poulet fermier au marché.

Lire page suivante : les conditions d’élevage des volailles

Références :
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3 commentaires Donnez votre avis
  1. Bonjour
    Quand vous annoncez 35 jours, je suis surpris…j’ai élevé des volailles avec des aliments de qualité et au bout de 5 semaines, j’avais juste un gros poussin Donc j’imagine ce que les industriels (c’est plus des éleveurs) leur donne à bouffer ou administre pour avoir un poulet de rotisserie en 35 jours . Bon appétit quand même..

  2. Bonjour
    petite rectification « En liberté = le parcours est illimité, sans clôture. » C’est plutôt sans limitation de surface à 2m²/individu. Sans clôture autant élever les renards, fouines, chiens errants etc !
    La conclusion est simple : boycott absolu du poulet standard, préférence au bio ou au moins une filière locale parfaitement tracée sans OGM. C’est cher ? Non, c’est un prix normal contrairement au standard qui est du bas de gamme bradé. Je n’ai pas les moyens d’en manger tous les jours, alors je n’en mange que 1 ou 2 fois par semaine, avec plaisir. Le reste du temps les légumineuses remplacent et ça a aussi du goût quand c’est bien cuisiné. Bon Noël

  3. Bonjour,

    Il me semble qu’il n’y a pas que les volailles de Bresse qui soient sans OGM. On trouve d’autres volailles avec l’indication « Sans OGM », ce qui veut dire qu’il y a moins de 0,9% d’OGM dans leur alimentation.

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