Avec 22 millions d’utilisateurs en France, Yuka mise sur son influence pour faire bouger les lignes. L’application identifie 55 additifs à risque et propose à ses utilisateurs de contacter les marques concernées par mail ou via une publication sur le réseau social X. Ce mécanisme de dénonciation publique s’inscrit dans une logique de transparence et d’exigence envers l’industrie alimentaire.
Additifs à risque : Yuka dévoile un outil accessible et incisif pour interpeller les marques
Marre des additifs jugés à risque ? La célèbre application Yuka facilite l’action des consommateurs en intégrant un bouton « Interpeller la marque » sur les fiches produits affichant une pastille rouge. En un clic, les utilisateurs peuvent envoyer un mail pré-rédigé à l’entreprise, détaillant les risques liés à l’additif identifié. Par exemple, pour le E341 contenu dans certains produits, le mail explique ses effets sur la santé, tels que des troubles de la minéralisation osseuse ou des risques cardiovasculaires.
L’option de publication sur le réseau social X renforce l’impact de cette démarche. Par un message standardisé, les consommateurs interpellent publiquement la marque en exigeant des changements. Une initiative qui, selon Julie Chapon, co-fondatrice de Yuka, vise à donner aux consommateurs les moyens concrets d’agir collectivement.
#BalanceTonAdditif avec Yuka 📣 Grâce à notre nouvelle fonctionnalité, interpellez les marques et exigez le retrait des additifs à risque dans leurs produits !
Ensemble, faisons de la santé une priorité ✊ pic.twitter.com/bASQn7fJjg— Yuka (@YukaApp) November 19, 2024
Des enjeux de santé publique et industriels
Les additifs à risque, comme les nitrites, les édulcorants ou certains colorants, sont accusés de favoriser des pathologies graves. Pourtant, malgré la sensibilisation croissante des consommateurs, de nombreuses marques tardent à les éliminer. L’outil de Yuka, inspiré de la méthode « name & shame », vise à accélérer cette transition.
Cependant, cette stratégie pourrait également déclencher des réactions adverses de la part des industriels, voire des poursuites judiciaires. En attendant, Yuka parie sur la mobilisation citoyenne pour imposer une alimentation plus saine et responsable. L’application espère que son initiative incitera les fabricants à prioriser la santé des consommateurs face à leurs intérêts financiers.
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Illustration @Yuka
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Excellente idée
Comme cela on pourra signaler les arnaques dès la moindre mention « bio » sur les produits, le pire additif qui soit qui fait multiplier par 4 le prix des produits… sans aucune raison