Le zéro déchet, ce n’est pas que pour les bobos : il s’agit aussi de mieux gérer son budget lorsque l’on est chômeur, étudiant ou SMICard. Découvrez nos petits conseils pour passer au zéro déchet et économiser !
Nos astuces pour passer au zéro déchet sans argent
Interrogée par le magazine We Demain, Andrée, au chômage, s’est lancée dans le Défi Roubaix Zéro Déchet en 2015. Elle faisait le bilan : « le zéro déchet m’a sorti de la galère ».
Loin d’être réservé aux urbains fortunés, le zéro déchet permet de revoir son budget à la baisse. Celui d’Andrée ? Pour des produits en vrac uniquement : 210 euros par mois.
L’essentiel du zéro déchet : acheter moins pour jeter moins
Il est vrai que le zéro déchet est devenu une tendance, avec à la clé de nombreux objets à acheter, marketing oblige : cabas, sacs à vrac, protections hygiéniques lavables, gourde… Il est vrai que ces objets représentent un investissement au départ. Mais, bonne nouvelle, on peut commencer à passer au zéro déchet pour zéro euro !
Pour ce faire, il est important de revenir aux fondamentaux d’un mode de vie écolo et zéro déchet : se demander quels sont ses vrais besoins, pour acheter moins – et, au final, jeter moins. Voici par quoi commencer.
Cuisiner zéro déchet pour économiser
C’est l’un des postes de déchets les plus importants, et c’est aussi là où c’est plus facile à changer : pour diminuer ses déchets, manger mieux et dépenser moins, une seule solution : on cuisine ! On achète donc, en vrac et bio, des légumes secs (lentilles, haricots…), des céréales (semoule, boulgour, pâtes…) et les bases de la pâtisserie : farine, sucre…
Achetez moins (ou pas) de viande et de poisson, souvent suremballée et chère, et plus de légumes au marché. Pour les budgets vraiment serrés, vous pouvez faire les invendus des marchés ou grandes surfaces, qui vous permettra de sauver de la poubelle des montagnes d’aliments encore consommables.
Et vos déchets organiques ? Compostez-les ! La base du zéro déchet qui ne coûte pas un centime.
Acheter d’occasion : des économies et du zéro déchet
Les pros de la débrouille le savent déjà, les sites de vente d’occasion, les vide-grenier et magasins Emmaüs sont leurs meilleurs alliés. Ils permettent à la fois de s’équiper pour la maison, de s’habiller, et de se divertir à volonté pour trois fois rien.
Cela permet en outre de donner une seconde vie à des objets qui finiraient à la poubelle. On peut adhérer au Défi « Rien de Neuf » pour avoir des idées d’achat d’occasion et tenter de relever le défi de ne rien acheter de neuf pendant un an. Vous verrez, on y prend vite goût !
Le ménage zéro déchet : on vide ses placards
L’entretien ménager zéro déchet est simple, on peut tout faire au savon de Marseille, au bicarbonate de soude et au vinaigre blanc, trois produits très économiques !
Si vos moyens le permettent, vous pouvez acheter de l’huile essentielle pour parfumer par exemple votre lessive maison.
En fabriquant ses produits ménagers maison, on économise ainsi l’achat de détergent, produit à vitres, lessive, produit vaisselle… De sacrées économies sur l’année, et en prime, une maison moins toxique.
Les cosmétiques zéro déchet et sans argent
On peut supprimer les emballages également dans la salle de bains, en se tournant vers les savons et shampoings solides, mais aussi le déodorant et le dentifrice solides. On peut faire soi-même crèmes et baumes avec des produits naturels.
Le hic : ces produits coûtent souvent cher et sont inaccessibles pour les petits budgets. De ce côté, on peut commencer par le savon solide, véritable produit économique, et organiser par exemple des ateliers fabrication de cosmétiques pour diviser les coûts entre amis.
Le petit plus : zéro déchet sans argent ? On relativise !
Bilan de votre démarche ZD : vous n’avez pas réussi à faire rentrer vos déchets dans un bocal, comme Béa Johnson ? Ce n’est pas grave du tout ! Les petits budgets doivent parfois jongler entre le prix, le suremballage et la qualité des produits, au risque d’être confrontés à certains dilemmes.
L’important est de commencer à se poser des questions sur son mode de consommation. Au fur et à mesure, il s’agira d’automatismes. Vous pourrez réaliser de plus en plus d’économies en achetant moins mais mieux !
Article republié
Un jour, la nature nous laissera plus le choix. Après sont effondrement, il restera que du plastique à manger.
Ces articles me font rire !!!! dans ma jeunesse on allait faire nos courses dans des magasins alimentaires et il n’ y avait aucun emballage, le plastique n’existait pas encore et on n’en est pas morts….. on n’avait même pas de poubelle, les restes de la cuisine alimentaient les poules, les emballages en journaux ou papier maïs, étaient brûlés dans la cuisinière à bois et tous les bocaux, les bouteilles, etc. « en verre » étaient utilisés plusieurs fois…… c’est le mode de vie actuel qui est tout faux !!!!!
…. Dans nos magasins la farine, le sucre, les haricots, les lentilles, etc. etc. étaient dans des sacs en jute et servis au poids, soit dans des bocaux personnels ou emballés dans des papiers maïs ou dans des anciens journaux formés en « cornets ». Tous les liquides ou crémeux étaient dans des bouteilles ou des bocaux qu’on pouvait reporter au magasin. C’est tout simple mais ce n’est pas du tout ce qu’on voit aujourd’hui !!!! exemple j’ai acheté une fois une boîte de biscuits et à l’intérieur il y en avait 9 tous emballés chacun dans du plastique, placés dans un support en plastique le tous dans un carton entouré de plastique, le comble ………
heureusement qu’on n’utilise plus les journaux pour emballer les produits alimentaires, les encres sont très toxiques.
les cartons recyclés sont interdits, en principe, pour les emballages alimentaires (pâtes, riz, légumineuses,gâteaux)d’où l’intérêt d’acheter en vrac. En plus, c’est moins cher au kilo, il faut prendre le temps de le constater par soit-même.