Les consommateurs, de plus en plus sensibles à l’environnement, tentent de se passer des emballages. Une des conséquences, le marché du vrac a augmenté de 41 % sur un an en 2019, et franchi la barre du milliard d’euros de chiffre d’affaires.
Un marché multiplié par douze en six ans
Emballages, halte-là ! Le meilleur des recyclages restera toujours de ne pas en utiliser. De plus en plus de points de vente proposent désormais aux consommateurs l’achat en vrac des produits en tout genre. Ainsi, d’après les chiffres de Réseau vrac, qui fédère 1.300 acteurs de la filière, l’Hexagone est passé de deux magasins entièrement consacrés à la vente en vrac à près de 400 en 2019. Les épiceries bio, boutiques spécialisées, mais aussi les corners dans les grandes surfaces se multiplient.
Conséquence directe : la valeur de ce marché a été multipliée par douze en six ans, pour représenter aujourd’hui 1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires. De quoi susciter, sans doute, de nouveaux appétits. Et la typologie de produits proposés comme les rayons spécifiques fleurissent : au-delà des céréales ou des fruits secs, c’est désormais au tour de l’huile, du vin, du produit vaisselle et même du maquillage ou de la pâte à tartiner de se laisser conquérir par la vente en vrac.
L’achat en vrac : pratiqué par 40 % des foyers français
La nouvelle loi sur l’économie circulaire devrait encore accélérer cette montée en puissance. On estime que le marché devrait atteindre le cap des 3,2 milliards en 2022. Pour autant, le vrac reste un marché de niche, avec une part de marché (hors produits frais) de 0,75 %, Réseau Vrac espérant atteindre les 3 % en 2022. D’après les chiffres de l’institut Nielsen, 40 % des foyers français ont déjà acheté en vrac en 2019, contre 37 % en 2018.
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Qu’est-ce qui s’achète le plus en vrac ?
Les oléagineux (58 % des foyers), puis les fruits secs (51 %), les légumineuses (30 %), les graines (29 %) et enfin les céréales, à égalité avec le riz (25 %). Les boutiques spécialisées ne représentent que 5 % du total, avec en tête le réseau Day by Day (59 magasins). Le vrac se trouve surtout dans les magasins bio (45 %), dont 88 % proposent un rayon vrac ; et les grandes surfaces alimentaires (50 %), sept sur dix possédant désormais un espace dédié au vrac.
Illustration bannière : En France, 70 % des hyper et des supermarchés possèdent un coin dédié au vrac © Newman Studio
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bonjour, Les « suremballages » sont utiles pour les tout petits consommateurs, ou en région humide aussi : les petits gâteaux restent intacts tant qu’ils ne sont pas ouverts. Aucune boîte ne permettra d’obtenir la même chose. Mais c’est vrai que ça remplit davantage les poubelles.
EEncore une belle occasion à nous refiler des produits de bas de gamme à prix exorbitants.
Quand je vois toutes ces histoires pour Zéro déchets, ça me fait rire de bon coeur !!!! dans ma jeunesse on allait faire nos courses au magasin avec notre sac et les choses étaient emballées avec des feuilles de journal formées en cornets qu’on utilisait pour cuire sur des petits fourneaux à bois, les déchets végétaux étaient utilisé pour le compost, les liquides on allait les chercher avec des vieilles bouteilles et à la maison on n’avait pas de poubelle…….. Aujourd’hui il n’y a plus grand chose qui ne soit pas emballé en exagération avec du plastique de toute sorte, un exemple j’ai acheté dernièrement un paquet de biscuits il y en avait 9 tous emballés pièce par pièce et maintenus dans 2 autre types d’emballage….. heureusement que le ridicule ne tue pas !!!!!