La commission d’enquête parlementaire a finalement bouclé son dossier, après plusieurs mois de travail. Elle a été créée en mars 2015 pour traiter des conditions d’abattage des animaux. Cette initiative a fait suite à une série de vidéos diffusées par une association de défense des animaux : L214.
Action après des vidéos choquantes tournées dans des abattoirs
Des pratiques violentes, barbares et sanguinaires ont été immortalisées par des caméras cachées. En plus d’être irrespectueuses, ces méthodes n’étaient pas conformes aux règles d’hygiène. L’association demandait déjà depuis longtemps des enquêtes sur les abattoirs.
Une surveillance obligatoire des abattoirs
Les propositions de la commission d’enquête parlementaire sont nombreuses. Parmi elles : la vidéosurveillance obligatoire dans tous les endroits « critiques » des abattoirs. C’est-à-dire dans les lieux d’acheminement et d’abattage des animaux. Cette mesure pourrait être assortie d’une interdiction d’utilisation des images « pour toute autre finalité que le bien-être animal ». Les professionnels s’inquiétaient en effet d’être surveillés sur leur rythme de travail.
D’autres propositions ont été formulées pour améliorer les conditions d’abattage. Ainsi, des contrôles inopinés pourraient être organisés. Les méthodes de mise à mort ont également été étudiées. Le rapport en préconise plusieurs comme « l’étourdissement post-jugulation ». C’est une technique qui prévoit d’étourdir l’animal après qu’il ait été égorgé, pour limiter la durée de sa souffrance.
Les sanctions en cas d’actes malveillants pourraient être également alourdies.
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