Actualités : restez informé sans vous laisser submerger
Crash d’avion, guerres, inondations, l’incessant flot d’actualités, souvent alarmantes, peut être une source d’anxiété. Pour préserver sa santé mentale, mieux vaut trouver le juste milieu tout en restant informé. Voici quelques conseils pour mieux gérer ce stress lié aux nouvelles.
Il est aujourd’hui possible de connaître les nouvelles dans le monde entier quasiment en temps réel. Entre pandémies et conflits, les médias nous informent à chaque minute mais il est essentiel de comprendre comment les nouvelles affectent notre état mental et comment nous pouvons atténuer leur effet perturbateur afin de nous protéger.
Des infos en continu
Les technologiques numériques ont décuplé notre accès aux informations. Des bulletins de nouvelles disponibles 24h/24 aux flux incessants sur les réseaux sociaux, cette accessibilité constante peut sembler une bénédiction, mais elle s’avère souvent être une malédiction pour ceux qui sont déjà en proie à l’anxiété. À l’heure de l’hyperconnexion, comment filtrer le bruit afin de nous concentrer sur les actualités clés ?
Depuis les débuts de CNN en 1980, le cycle d’information continu a intensifié notre exposition aux crises mondiales, transformant la façon dont nous percevons les événements à des milliers de kilomètres. CNN a révolutionné la manière dont les nouvelles étaient diffusées, offrant des mises à jour en temps réel 24 heures sur 24. Ce modèle a ensuite été adopté par d’autres chaînes dans le monde. Toutefois, si savoir est pouvoir, trop de connaissances sans filtre peuvent nous faire sentir impuissants et anxieux, mettant à l’épreuve notre santé mentale.
Un sentiment d’angoisse
Observer des catastrophes ou des conflits à distance peut déclencher un mécanisme de « combat ou fuite » dans notre cerveau, conçu pour des menaces immédiates. Cette réponse stressante n’est pas sans conséquence sur notre corps : augmentation du rythme cardiaque, tension musculaire, et perturbation du sommeil sont des symptômes communs d’une exposition prolongée aux nouvelles stressantes.
Les réactions émotionnelles telles que l’angoisse, la tristesse ou le sentiment d’impuissance sont également exacerbées par les nouvelles négatives. Reconnaître et accepter ces émotions comme des réponses naturelles peut être un premier pas vers une meilleure gestion de l’anxiété. Il est important de se rappeler que ces sentiments sont légitimes et représentent une réaction normale à des circonstances anormales.
Réduisez votre exposition aux médias
La clé pour gérer l’anxiété liée aux actualités est de trouver un équilibre. Limiter votre consommation de médias peut réduire considérablement les sentiments d’anxiété. Vous pouvez vous fixer des limites de temps et décider de regarder les nouvelles qu’à un moment précis de la journée. De plus, choisissez des sources fiables et prenez des pauses régulières pour protéger votre bien-être sans pour autant ignorer les événements importants.
Si vous ressentez un trop plein d’émotions face aux nouvelles, privilégiez des pratiques de bien-être comme la méditation, la respiration profonde, et la gratitude. Les exercices de respiration favorisent la relaxation. De même, la gratitude peut réduire les sentiments de dépression et d’anxiété. En se concentrant sur les aspects positifs de la vie, vous aurez une perspective plus positive, ce qui peut améliorer votre humeur générale et réduire les symptômes de troubles mentaux. Cela pourra vous aider à atténuer l’impact émotionnel des actualités. Ces techniques aident à recentrer l’esprit et à calmer le système nerveux, fournissant un antidote puissant au stress quotidien causé par les nouvelles.
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Pour mieux résister à la « politique de la sidération » du gouvernement Trump, j’essaye de prendre l’habitude de consulter la page d’accueil du Wall Street Journal (je n’y suis pas abonné), avant de m’exposer aux médias télévisuels, avec l’idée de voir comment sont expliquées de façon « rationnelle » les actions de ce gouvernement à son camp.
Comme ça, je reste d’abord dans le domaine de la réflexion (j’observe les argumentaires et points de vue) et, après seulement, je peux confronter à ma compréhension les informations et réactions émotionnelles (parfois surjouées ?) des journalistes et commentateurs télé, plutôt que de recevoir directement leur stress.
Ça semble utile.