L’agaricus blazei, agaricus subrufescens ou « champignon du soleil » est originaire du Brésil. Il y pousse à l’état sauvage, mais on le trouve surtout cultivé. On peut le retrouver de l’Asie à l’Amérique, ses vertus gustatives et médicinales ayant conquis une bonne partie des continents.
L’agaric royal, un « champignon du soleil » délicieux et puissant
L’agaric royal ressemble au champignon de Paris, avec un pied plus fin et un chapeau plus brun. Il est cultivé de la même façon, sur du compost, mais il supporte des températures plus élevées ; ainsi, il est largement cultivé au Brésil. Bien qu’il soit méconnu en France, il pourrait être une bonne alternative à la culture des champignons de Paris en été.
L’agaricus blazei séché © litchima
Cet agaricus possède un petit goût d’amande, ce qui fait qu’il s’agit d’un champignon très intéressant d’un point de vue gustatif. Il se cuisine comme son cousin parisien, en poêlée, sauté, farci au four, avec des herbes aromatiques…
Vertus médicinales de l’agaric royal
L’agaric royal est connu pour ses vertus stimulantes du système immunitaire, en raison de sa teneur élevée en bêta-glucanes. Les études in vivo et in vitro(1) ont confirmé les pouvoirs de ce champignon pour lutter contre certaines maladies, comme l’hépatite, certains diabètes ou la dermatite.
L’agaricus blazei est également connu pour être un champignon anti cancer. Plusieurs études montrent(2) ses effets positifs sur le ralentissement de la croissance des tumeurs, le développement des métastases ou comme support en cas de chimiothérapie. G. Hetland, du laboratoire d’immunologie d’Oslo, rapporte dans son étude sur l’Agaricus blazei : « les anciens de la région [de Piedade au Brésil] connaissent des maladies moins graves que dans les autres communautés, supposément grâce à la consommation d’agaric royal. »
L’agaricus blazei est très consommé au Japon sous la forme de complément alimentaire, notamment par les personnes atteintes de cancer. À défaut de trouver de l’agaric royal frais en France, on peut le trouver aussi sous forme de poudre séchée, à consommer en tant que complément alimentaire ; l’agaric bio est à privilégier pour éviter tout résidu de polluant dans le produit fini.
On peut en consommer deux gélules par jour maximum, en cure de deux semaines, en cas de baisse de l’immunité passagère ou de changement de saison par exemple.
Bien que ce champignon ne présente aucune contre-indication connue, en cas de maladies chroniques ou de traitement médicamenteux, il est préférable de consulter son médecin avant d’entamer une cure.
Mais si vous trouvez des agarics royaux frais, vous pouvez en consommer sans modération. Vos papilles, et votre système immunitaire, vous remercieront !
La mycothérapie est une branche spécifique de la phytothérapie fondée sur les propriétés de champignons dits « médicinaux ». Pour vous aider à faire votre choix, le mycothérapeute référent en France, évoque quels sont les champignons médicinaux majeurs et leur efficacité pour soulager ou traiter nombre de pathologies.
