Amap et locavores, même combat ?
En France, ce sont les Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne, dites AMAP, qui relient une ferme à un groupe de consommateurs soucieux d’agir autrement.
La vente des produits s’effectue directement du producteur au consommateur, souvent en souscription, permettant ainsi d’assurer la pérennité de l’exploitation. Il arrive même que l’agriculteur et les consommateurs se concertent pour sélectionner les espèces à planter !
« En France, on n’a pas le même rapport aux distances, aux transports, et, globalement, on mange mieux. La notion de terroir est encore très présente. On a des labels, des garanties d’origine, la traçabilité des aliments est meilleure » a déclaré Alexis Botaya, ingénieur agronome et président du mouvement Vraiment durable.
Locavores, quelques règles à respecter :
Pour le consommateur locavore :
- l’engagement financier à travers l’achat à l’avance d’une partie de la récolte ;
- l’engagement économique et moral à travers la solidarité avec l’agriculteur dans les aléas de la production ;
- l’engagement associatif (gestion des souscriptions, organisation des distributions de paniers, communication, animation…).
Pour le producteur :
- l’engagement technique et économique de fournir des produits de bonne qualité (nutritionnelle, organoleptique, environnementale et sociale)
- l’engagement associatif (rôle pédagogique, animation, information…) ;
- l’engagement d’assurer une transparence sur la vie de leur exploitation (situation économique, origine des produits fournis, méthodes de production utilisées).
Le locavore est un éco-citoyen qui consomme « Français »
Le soutien à l’économie locale est une préoccupation secondaire mais rélle pour les locavore. Il s’agit de valoriser et de soutenir la production locale et donc, les emplois locaux. La souscription à une Amap par exemple permet d’assurer le salaire de l’agriculteur et d’établir des liens au sein d’une population locale ou régionale.
C’est pourquoi, on trouve souvent des locavores parmi les adeptes du commerce équitable car les valeurs de solidarité à l’échelle locale (un juste prix concerté entre les producteurs et les consommateurs et en toute transparence) sont proches.
Toutefois, « le problème du locavore, c’est qu’il disparaît en hiver, remarque ainsi Cédric Beaurain, président du Syndicat des producteurs en direct d’Ile-de-France. « Dès qu’il n’y a plus de tomates, on perd 30 à 50 % de la clientèle. Les choux et les blettes ont encore peu d’amateurs. Les gens veulent manger sain, frais, mais sans effort ».
Comme le montre le défi de Vincent, en plein mois de janvier, il n’est pas si simple d’être un vrai locavore : Manger locavore pendant une semaine, un défi ?…
Pourtant, le locavore a la satisfaction d’être récompensé de sa discipline ; pas simplement d’avoir évité les pesticides mais surtout de bien agir.
Je connais un projet participatif communautaire, non commercial et sans aucune publicité, 100% solidaire et bénévole pour la pour la promotion du local en France. Il faut les soutenir n’ont aucune aide financière et se donnent à fond pour les producteurs, artisans et artistes locaux : Accents du Terroir
Bonjour ! Super article !
A Montpellier (je ne sais pas si cela existe ailleurs) nous avons depuis peu une super alternative pour les gens comme moi qui cherche à développer les circuits-courts et commerces locaux mais qui manquent souvent de temps pour se déplacer à cause du boulot ou autre..
C’est Fraichy ! Une plateforme qui vous livre les produits des petits commerçants de quartier. J’ai testé et je ne suis pas déçue, les commerçants présents sur le site sont vraiment top 🙂
Pour les intéressés : fraichy.com