Aliments ultratransformés : comment les éviter ?

Ils sont partout autour de nous, dans les plats préparés… Mais comment les éviter, pour notre (bonne) santé ?

Plus de deux produits sur trois en supermarchés

Dans un quotidien où l’on ne cesse de travailler et de courir, où l’on estime ne pas avoir assez de temps pour faire la cuisine, ils sont censés nous rapporter la vie… et rapportent une fortune à ceux qui les vendent ! Les plats tout prêts, qu’il suffit de réchauffer, surgelés ou non, sont partout autour de nous. Poêlées de légumes, cordons bleus, produits allégés… Qui n’en achète pas ?

Mais au-delà de leur prix qui plombe de plus en plus rapidement le coût d’un caddie de course, ces plats tout faits sont tout simplement inévitables : selon 60 millions de consommateurs(1), ils représentent aujourd’hui plus de deux produits sur trois en supermarchés. Alors qu’ils sont connus comme étant mauvais pour la santé.

Des aliments ultratransformés tout sauf naturels

Car derrière ces recettes qui vous font gagner du temps, se cachent des aliments que nous devrions consommer de moins en moins : les aliments « ultratransformés » (AUT). À l’heure actuelle, ils représenteraient plus d’un tiers de ce qui passe dans notre assiette. Le Plan national nutrition santé (PNNS) initié en 2018 recommande de réduire cela à 20 % de notre consommation quotidienne.

Que trouve-t-on de nocif dans un aliment ultratransformé ? Des substances issues de traitements industriels, au moins un ingrédient qui n’existe pas tel quel dans la nature. Notamment une multitude d’additifs : arômes de synthèse, graisses raffinées, extraits et arômes naturels, dextrose, sirop de glucose, protéines… Les obtenir suppose d’appliquer des procédés industriels agressifs afin de dissocier les constituants de la matière première : cuisson à haute température, extrusion, préfriture, reconstitution…

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Des effets nocifs sur la santé

On est au fond dans la chimie alimentaire et non dans la cuisine, avec ces AUT… Tout est fait pour séduire, améliorer couleur, odeur ou texture… Et au passage optimiser les marges. Quitte à mettre notre santé en péril : les études de l’Inserm montrent des associations avec le risque de maladies cardio-vasculaires, de diabète de type 2, de prise de poids et d’obésité, de troubles fonctionnels digestifs… Et gare à l’effet cocktail des additifs.

Alors, comment faire pour réduire la part de ces aliments ? Commencez par privilégier les produits portant la mention « sans conservateurs », « sans additifs » et « sans nitrites » pour la charcuterie. Côté légumes, préférez les mélanges de légumes surgelés non cuisinés aux poêlées cuisinées. Enfin, en matière de yaourts, préférez ceux nature à ceux aromatisés ou aux fruits, et ajoutez-y ce que vous voulez. Et, à chaque fois que vous pouvez, surtout, réfléchissez à ce que vous pourriez en fait remplacer par du fait maison. Bien souvent, c’est possible !

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