L’annonce d’Agnès Buzyn ce mardi 26 septembre, au nom du gouvernement concerne également l’allocation de soutien familial et les primes de naissance et d’adoption. Ces mesures visent à lutter contre la précarité des familles monoparentales défavorisées.
La ministre a en effet expliqué que trois millions d’enfants par mois vivaient aujourd’hui en dessous du seuil de pauvreté en France, avec des difficultés spécifiques d’accès aux crèches et donc parfois aussi au travail.
Agnès Buzyn a ainsi déclaré : « Il y aura des mesures pour l’accès à la garde d’enfant, une augmentation de 30 % de l’allocation qui est donnée à ces familles pour accéder à la garde. Ce sera une augmentation de plus de 130 euros pour certaines familles, pour aller à un global de 600 euros d’aides données à ces familles monoparentales. [C’est] plus 138 euros par mois pour accéder à une garde d’enfant pour ces familles en grande difficulté ».
Le Président de la République lancera une grande concertation sur la future stratégie de lutte contre la pauvreté des enfants le 17 octobre. pic.twitter.com/2pwN3Dwuen
— Agnès Buzyn (@agnesbuzyn) September 21, 2017
La ministre de la santé a ajouté que d‘autres mesures s’ajouteraient à cette augmentation de l’allocation de garde d’enfant, mentionnant « des mesures autour du complément familial majoré, autour de l’allocation de soutien familial, qui va être revalorisée au-dessus de l’inflation » ainsi qu’un dégel des « primes de naissance et d’adoption ».
Allocation de garde d’enfant : des critères d’attribution précis
L’allocation n’est pas attribuée à tout un chacun. Pour y avoir droit, il convient de remplir les conditions suivantes :
- être demandeur d’emploi inscrit à Pôle Emploi en catégorie 1, 2, et 3, ou 4 en « stagiaire de la formation professionnelle », et 5 en « contrat aidé » ;
- ne pas toucher d’indemnité chômage, soit une allocation d’un montant inférieur ou égal à « l’ARE minimale » (28,86 euros par jour) ;
- élever seul un ou plusieurs enfants de moins de 10 ans ;
- être en reprise d’emploi (CDI, CDD ou contrat de travail temporaire de 3 mois minimum), ou débuter une formation d’au moins 40 heures.
Par ailleurs, l’aide ne peut être attribuée qu‘une seule fois et pendant 12 mois à compter de la date de reprise d’emploi ou d’entrée en formation.
Illustration bannière : Jeunes enfants à l’école, allocation de garde d’enfant © Monkey Business Images
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