D’où vient le succès de ces produits « sans » ?
Les spécialistes s’accordent à dire qu’ils sont dans l’air du temps. Et il est vrai que le gluten et le lait sont fréquemment à la base d’intolérances alimentaires bien connues.
La succession des scandales alimentaires et leurs corollaires environnementaux (vache folle, élevages aux hormones et cultures aux pesticides, OGM), la transformation de plus en plus industrialisée des produits agro-alimentaires ont eu largement de quoi nourrir les peurs alimentaires.
Les enfants ne savent plus reconnaître une betterave ou faire la différence entre une courgette et un poireau, pensent que les poissons sont panés et carrés et que les pâtes poussent sur des arbres…
Sortie de son contexte de culture et d’élevage traditionnels, sans éducation ni transmission, l’alimentation devient dangereuse. Et certains aliments servent de bouc émissaires. Après le beurre et le sucre, le gluten et les produits laitiers, c’est aujourd’hui à l’huile de palme et à bien d’autres produits d’être sur la sellette.
Résultats : on voit sortir des produits qui affichent des « sans gluten », ou « sans lactose »… alors qu’ils n’en ont jamais contenu ! Une aberration qui n’effraie pas les industriels mais qui leur sert habilement d’argument marketing très convaincant.
Quel sera le prochain aliment bouc-émissaire ? !
Les produits sans : L’avis de la diététicienne
Il faut toujours raison garder quand il s’agit de l’alimentation. Si notre état de santé est effectivement amélioré par la mise en place de régime « sans » (gluten ou lactose) alors qu’on ne souffre d’aucune maladie citée au-dessus, alors pourquoi pas. Mais encore faut-il savoir bien gérer les carences qu’ils vont forcément entraîner ! Et ce n’est pas toujours le cas.
Brigitte Jolivet, présidente de l’Afdiag, explique que le régime sans gluten est difficile, que se priver de pain frais dans un pays qui a fait de la baguette son emblème alimentaire n’est vraiment pas une partie de plaisir. Et que les malades coeliaques, qui n’ont pas le choix, eux, aimeraient bien pouvoir retrouver un régime normal.
Alors pourquoi s’imposer cette alimentation restrictive quand on ne souffre de rien ? Peut-être est-il plus judicieux de se tourner vers des produits plus bruts, moins transformés, plus sains, moins chargés en pesticides, donc bio.
Et de les cuisiner soi-même.
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Merci pour votre article et les propos rassurants de la diététicienne!
Gratin dauphinois,riz au lait, far breton, lait ribot ont bercé mon enfance avec gourmandise. Les matins d’hiver, quel gamin ne s’est pas réchauffé d’un bon lait chocolaté! Nous sommes omnivores (et non herbivores) donc « adaptables » à l’environnement alimentaire. Les personnes en souffrance digestive doivent être vigilantes, bien sûr!
Savoureusement bonnes fêtes de fin d’Année!
La sénatrice française Catherine Procaccia veut sanctionner les publicités qui dénigrent l’huile de palme
agenceecofin.com/palme/0103-18009-la-senatrice-francaise-catherine-procaccia-veut-sanctionner-les-publicites-qui-denigrent-l-huile-de-palme
Alors que « l’on estime entre 2 et 15% les Français intolérants au lactose », pourquoi les laboratoires pharmaceutiques en incorporent-ils de plus en plus dans leurs médicaments, même dans ceux censés combattre les allergies ?
Quant au calcium dans le lait de vache, c’est dans les pays ou l’on consomme le plus de lait de vache qu’il y a le plus de cas d’ostéoporose. Pourquoi ne le dites-vous pas ?
Faire l’amalgame entre le sans gluten ou sans lactose et le sans huile de palme c’est tout mélanger! si les premiers peuvent provoquer des intolérances chez certains, le sans huile de palme est plus une réponse de l’industrie agro-alimentaire aux préoccupations des consommateurs sur la qualité des ingrédients et des questions éthiques sur leur provenance. En effet, l’huile de palme est une huile de piètre qualité nutritionnelle, bien moins chère que les autres huiles végétales, mais par contre sa production de masse induit un énorme coût sur l’environnement (déforestation au profit de plantations de palmeraies et donc réduction de la biodiversité, comme la destruction de l’habitat naturel des orangs-outans en Indonésie par exemple), bref c’est une aberration écologique, ni la première ni la dernière. Stay aware comme dirait JCVD!
Pas du tout d’accord, dans les deux cas, l’argument est le même : « un produit sans ceci ou sans cela »
L’huile de palme n’est pas du tout une huile de piètre qualité nutritionnelle. D’ailleurs il n’y a pas de bonne ou de mauvaise huile. Il y a par contre des mauvais gras, dans le contexte d’hydrogénation partielle.
Ce n’est pas parce que quelque chose est moins cher que c’est moins bon…
Je suis fibromyalgique depuis 12 ans et j’ai passé 10 années à souffrir malgré des traitements anti-douleur assez lourds.
Depuis 2 ans, sur les conseils d’une naturopathe, j’ai cessé les produits laitiers (tous) et le gluten. Au bout de 15 jours j’ai eu l’impression de revivre. J’avais oublié que l’on pouvait marcher, conduire, faire même des gestes simples sans souffrir.
J’essaie de partager mon expérience dès que possible sur tous les forums qui parlent de cette maladie ou des produits laitiers et du gluten.
Si cela peut servir à quelqu’un, j’en serai ravie.
Article stupide : ces produits sont destinés à des gens allergiques aux produits supprimés. Faudrait réfléchir deux secondes avant de publier des articles aussi bêtes.
NON je suis absolument pas d’accords avec cette généralité : « sa mise à l’écart par autant de monde n’est plus liée à une maladie, mais à une mode alimentaire. »
Pour ma part le sans gluten n’est pas lié à un mode alimentaire, ni à une maladie cœliaque ni même à une allergie ! Je ne suis pas reconnue intolérante par la médecine conventionnelle… Et pourtant lorsque j’en mange : nausées, très forte diarrhée, ballonnement, mal de ventre et même vomissement. Et tout ces symptôme disparaisse lors qu’il y a éviction et reviennent dès que j’en mange à nouveau… Mais bien sur ça doit être une « mode alimentaire » de prendre soin de sa santé sans attendre d’être étiquetée par des médecins !
Pour en savoir plus :
Sur le lait : youtube.com/watch?v=zvbMmqMaW9o
Sur le Gluten : youtube.com/watch?v=gU_oIEIpJvM
Continuez de chercher et faites-vous votre opinion
La mienne est faite …
Merci pour l’article et votre site comme toujours :), par contre la nutritionniste bof, je me serais passé de son avis…
« Mais encore faut-il savoir bien gérer les carences qu’ils vont forcément entraîner ! Et ce n’est pas toujours le cas. »
Genre on arrête le gluten ainsi que le lait et on va avoir obligatoirement des carences ? j’aimerais bien savoir lesquels… car le calcium de vaches n’est déjà pas du tout bon pour l’homme, et ne prévient pas du tout l’ostéoporose (au contraire) et le blé est tellement modifié que c’est un véritable OGM qui nuit à la santé d’un nombre grandissant de personne.
Pourquoi on s’impose moins de gluten et lait ? elle veut une réponse ? car on préfère prévenir que guérir. Le statut de nutritionniste c’est dans une pochette surprise qu’on l’obtient ? parce que la conclusion de cette dame est très moyenne et désobligeante.
100 % d’accord
Le calcium du lait de vache est absorbé à maximum 40 %; où va se mettre le reste ?? De plus le système UHT ne détruit pas les agents de croissance destinés aux veaux. L’homme est le seul mammifère à continuer à boire du lait après le sevrage et en plus, du lait d’une autre espèce (le lait de vache est destiné à faire prendre 350 Kg à son veau en 1 an). Si vous voulez absolument continuer à boire du lait, achetez du lait cru bio et faites-le cuire comme le faisaient nos grands-mères. Ce sera un moindre mal pour votre santé !
Le blé quant à lui,à été modifié et optimisé pour résister à la mécanisation de la fabrication du pain (les molécules de gluten sont plus grosses et « élastiques »); on dit qu’il est panifiable. Le pain d’aujourd’hui n’est donc plus celui de nos grands parents et non seulement est devenu difficile à digérer, mais à la longue entraîne des dégâts à l’intestin. Beaucoup en souffrent sans le savoir.
Renseignez-vous sur le sujet et surtout en vérifiant les sources !!!
« Peut-être est-il plus judicieux de se tourner vers des produits plus bruts, moins transformés, plus sains, moins chargés en pesticides, donc bio.
Et de les cuisiner soi-même. »
et le pain, n’est ce pas un produit transformé ? la farine ne pousse pas dans la forèt !
ce que vous venez d’écrire sont exactement les fondamentaux du modèle Paléo !
Je trouve l’article très virulent sur le gluten.
Si vous croyez que les gens l’arrête pour le plaisir. Moi-même je teste sans gluten car j’ai de nombreux problèmes au ventre. Et oui, je vous remercie c’est dur de se passer de blé…
Mais si comme vous dites plus de 10 % de la population en souffre ce n’est pas pour rien.. Vous prenez trop parti!
On peut être allergique au gluten ou avoir une intolérance au lactose. Mais rien n’explique qu’on trouve des messages « sans huile de palme ». Ca c’est juste de marketing, pur et simple. Et même pas du très bon, si on considère que ça véhicule un faux message santé.
L’huile de palme est une huile de mauvaise qualité, en générale est est remplacée par l’huile de colza qui coute beaucoup plus cher mais qui fait moins grossir et est moins mauvaise pour le corps. Donc le message a un sens » pas d’huile bas de gamme dans notre produit »