La grande distribution rencontre le marché bio de proximité. Auchan vient d’annoncer qu’après une première phase de test réussie à Bretigny-sur-Orge, une deuxième supérette bio était en cours d’ouverture dans le 9e arrondissement de Paris. L’enseigne se positionne ainsi sur un marché qu’a déjà commencé à investir son concurrent, Carrefour.
Les grandes enseignes s’arrachent les épiceries et supérettes bio
Ce dernier a en effet déjà ouvert cinq supérettes bio de quartiers et ambitionne d’en posséder 10 d’ici la fin de l’année 2016. Ce marché est en pleine croissance, les enseignes de la grande distribution l’ont bien compris et saisissent l’opportunité. Selon des chiffres divulgués par LSA, le premier Carrefour bio, installé dans le 12e arrondissement de Paris, aurait réalisé un million d’euros de chiffre d’affaires dès sa première année.
Chaque année, les Français consomment plus de produits bio
Ces supérettes ne sont pas les seules à tirer profit de la croissance du bio. D’une manière générale, ce secteur bat chaque année son propre record et, en 2015, ce marché a atteint 5,5 milliards d’euros, soit 10 % de plus qu’en 2014. Un chiffre illustré par une plus grande consommation de produits bio par les particuliers. En 2015, 89 % d’entre eux affirmaient consommer bio occasionnellement, dont 65 % au moins une fois par mois. 12 ans plus tôt, ils n’étaient que 37 % dans ce cas.
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Si les grandes surfaces représentent à elles-seules 44 % des ventes de produits bio, les enseignes spécialisées suivent de près avec 34 % de parts de marché. Selon les chiffres donnés par l’Agence bio, les Français sont également de plus en plus nombreux à vouloir se passer des intermédiaires de la distribution. L’achat direct au producteur a ainsi augmenté de 11,5 % en 2015.
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bonjour
on risque rien nous dans le 93 a saint denis avec une super amap.
et surtout pour le sec on 2 boutiques qui bien sur une coopérative.
il faut juste adhérer et donner de son temps pour bosser pour les boutiques.
bien sur si on a du temps a donner,apres vous poucez acheter a prix revendeurs. car les prix sont les prix d’achats chez les gossistes bio ou producteurs.c’est vraiment tres interessant
Ces géants de la grande distribution son t prêts à tout pour faire de l’argent. D’un côté vendre de la m.rde et de l’autre sauter sur ce qui marche et qui leur échappait. Ils vont tuer les petites enseignes qui font du bio depuis 40 ans en baissant les prix et la qualité. Répugnant
Des produits bio, c’est très bien, mais d’où viennent -ils? Si c’est pour impoprter des fruits et légumes de l’autre bout de la planète et/ou toujours vouloir payer les fournisseurs au prix le plus bas, aucun intérêt!