Amour, famille, argent, travail : chaque moment de notre vie a sa part de contrariétés et de joies. Autant faire le choix de prendre les choses du bon côté. En attendant des jours meilleurs : à l’inverse du « Lundi Bleu » (Blue Monday en anglais), le troisième lundi de janvier quand le moral est statistiquement au plus bas dans la population, le moral est pour bientôt, au milieu de l’été.
Blue Monday, comment éviter la déprime ambiante
Hiver, période après-fête, mauvais ensoleillement, porte-monnaie vide, le troisième lundi de janvier est réputé pour être le jour le plus déprime de l’année. S’ajoutent les mesures contraignantes liées à la pandémie de covid-19. Pas question pour autant de céder à la morosité générale, il faut parfois peu de choses pour reprendre le moral.
Faire le ménage dans son entourage
Vivre dans la joie nécessite de faire un peu de ménage dans son entourage. Protégez-vous des personnes toxiques et de leur discours, ces faux amis qui recherchent en vous une oreille complaisante pour leurs plaintes continuelles. N’hésitez pas à mettre un peu de distance entre vous et ces « marchands de vinaigre ».
Ne vous laissez pas envahir par les problèmes des autres, mesurez votre empathie.
Lire aussi : Comment cultiver la gentillesse en famille ?
Et si vous ne pouvez pas les éliminer complètement, veillez à ne pas vous laisser contaminer. Recherchez au contraire la présence de personnes positives.
Cultiver un optimisme lucide et courageux
On peut régler son humeur le matin comme on règle son GPS avant de partir en voyage. Dès le réveil, prenons la décision d’accorder un peu plus d’attention aux événements positifs, même les plus petits.
Nous les verrons s’accumuler au fur et à mesure que la journée se déroule. Une personne qui nous tient la porte dans le métro, une parole aimable échangée avec un commerçant, autant de sourires qui reviennent en boomerang.
Toutes les habitudes à adopter le matin quand on est stressé
Il ne tient qu’à nous de modifier notre météo intérieure, à chaque instant. Cela nécessite d’examiner nos croyances, et de changer celles qui nous tirent vers le bas. Si vous partez d’un fond plutôt pessimiste, adoptez une démarche progressive et regardez les choses par l’autre bout de la lorgnette.
Ainsi, par exemple. Vous faites tomber vos clés dans la rue, au lieu de penser : « Que je suis maladroit(e) », dites : « Génial, elles ne sont pas tombées dans la bouche d’égout, c’est un signe de bonne journée ».
Avoir des projets et s’y tenir
Une autre source de joie durable est de mener à bien une activité concrète, qui nous donne l’occasion de progresser, d’augmenter nos compétences ou nos capacités. Peu importe l’activité, que nous décidions d’apprendre une langue, de pratiquer un sport, le dessin, le bricolage ou la cuisine, les satisfactions seront en proportion des efforts consentis.
Le fait d’obtenir des résultats tangibles nous donne de la fierté et entretient la motivation.
Certaines applications pour apprendre des langues sur Smartphone, par exemple, ont découpé les sessions d’apprentissages en petits modules de dix à quinze minutes. À la fin de chacun des modules, un petit écran s’affiche, montrant de manière très visuelle tout ce que nous avons appris.
La répétition régulière de cette expérience nous procure le sentiment de retrouver du pouvoir sur au moins une dimension de nos vies.
De succès en succès, nous pouvons nous attaquer à des objectifs plus ambitieux au fur et à mesure que grandit la confiance en soi.
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La joie est contagieuse et elle touche aussi bien ceux qui la répandent que ceux qui la reçoivent : c’est la loi de l’attraction. Cultiver la gratitude est bon pour le moral et pour la santé. Selon des études médicales, il serait impossible au cerveau humain de ressentir en même temps de la gratitude et de la tristesse : il n’y a tout simplement pas de place pour les deux !
Et voilà une bonne excuse pour réécouter cette chanson qui, malgré ses paroles plutôt tristes, donne la pêche !
Pour la petite histoire…
Pourquoi être de bonne humeur est essentiel pour la santé ? Une étude du MESA le confirme : les personnes à bonne humeur constante seraient plus protégées des problèmes cardio-vasculaires comme l’artériosclérose et diminueraient le risque de maladies du coeur.
Par contre, si des signes montrent que le creux de l’hiver est difficile pour le moral, aucune étude scientifique n’a démontré l’existence d’un jour plus « déprimant » que tous les autres dans l’année.
Le concept du Blue Monday vient au départ d’une agence de voyages américaine qui a demandé au Dr Cliff Arnall en 2005 de définir le jour le pire de l’année… Pour des besoins évidents de marketing pour ses services de voyagiste.
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Comment une équation bidon répandue par un psychologue pour le compte d’une compagnie organisatrice de voyage dans le cadre d’une campagne publicitaire se répand et perdure !
Vos conseils sont bons… mais pour tous les jours !
Laisser tranquille le troisième lundi du mois, svp !
Blue Monday …eh ben sunny Tuesday!