L’automne pointe à peine le bout de son nez frais que déjà les grandes vacances d’été nous paraissent bien loin. Oubliés, ou presque, les bienfaits de la pause estivale. Retour à la dure réalité : le quotidien du bureau.
Burn-out, un phénomène d’épuisement professionnel
Mais il y a en fait bureau et bureau… Quand les uns marient passion et travail, les autres subissent un quotidien épuisant, stressant voire déprimant. Une récente étude du réseau social professionnel LinkedIn met en lumière les professions les plus difficiles à vivre. Celles où les risques de burn-out sont les plus importants.
Multiplication des tâches, rythmes de fou, équipes sous-dimensionnées, encadrement toxique, manque de reconnaissance… Les raisons de déprimer voire de craquer ne manquent hélas pas. Pour en savoir plus sur les dangers de ce phénomène d’épuisement professionnel, le réseau social a interrogé 1 600 professionnels outre-Atlantique, en leur demandant quelle était leur perception personnelle de leur travail.
Sondage – Un mal pernicieux qui touche des millions de Français – Avez-vous déjà été touché par un burnout ?
C’est un mal insidieux qui touche des millions de Français. Mais comment se sortir de ce syndrome d’épuisement professionnel ?
Chef de projet, la fonction la plus usante
Les résultats font un peu froid dans le dos, à ne plus jamais vouloir rentrer de vacances. Si l’on en croit leurs réponses, 40 % des sondés sont proches du burn-out. Un chiffre qu’une autre étude parue en France en 2022 mettait à 34 % dans l’Hexagone. Soit un bon tiers des salariés victimes d’épuisement professionnel.
Aux États-Unis, c’est la profession de chef de projet, qui suppose de tout gérer tout en assumant les responsabilités en cas de souci ou d’échec, qui est celle qui recense le plus de burn-outs. En cause : « un stress professionnel accablant et insoluble ». Entre horaires à rallonge et priorités à revoir en permanence, cette fonction semble la plus épuisante de toutes. Ainsi, aux USA, près de 50 % des chefs de projet disent souffrir d’épuisement professionnel. Suivent de près les aides-soignants (49 %), les personnes travaillant dans les services sociaux (48 %), les assurances (47 %) et l’enseignement (45 %).
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