D’ici 2027, les cantines parisiennes serviront deux repas végétariens par semaine et une alternative végétarienne pour les trois autres jours. Ce nouveau menu permettrait de réduire les problèmes de santé et de gaz à effet de serre, mais aussi de faire des économies pour acheter des produits de meilleure qualité. Un objectif ambitieux dont l’échéance est trop tardive pour certains.
Moins de viande dans les cantines de Paris
Pour la plupart de celles et ceux qui ont mangé à la cantine quand ils allaient à l’école, les repas qui leur étaient servis n’ont pas laissé un souvenir mémorable de haute gastronomie. En sera-t-il de même pour la nouvelle génération de petits Parisiens ? Dans la capitale, les restaurants collectifs vont passer à deux repas végétariens par semaine et une alternative végétarienne pour les trois autres jours d’ici 2027.
Un goût de trop peu pour les alliés écologistes d’Anne Hidalgo, la maire PS de Paris. Ils réclament en effet une mise en place de cette mesure dès début 2023. Audrey Pulvar, l’adjointe à l’alimentation durable, veut notamment un « calendrier précis de mise en oeuvre du plan » pour atteindre l’objectif de « 40 % d’alimentation végétarienne dans la restauration collective parisienne » lit-on dans la presse.
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Les avantages du régime végétarien
Si la Ville de Paris veut passer à ce nouveau régime dans les cantines c’est parce que manger moins de viande réduirait les problèmes de santé comme les risques de cancer et de maladies cardiovasculaires ainsi que les émissions de gaz à effet de serre. Mais pas seulement. Il y a aussi un enjeu financier puisque, la viande coûtant cher, on fait des économies quand on en mange moins.
Selon Audrey Pulvar, l’économie réalisée permettrait d’acheter « des aliments de meilleure qualité », à commencer par la viande française. Rappelons que la ville de Paris compte atteindre, pour la restauration collective, 100 % d’aliments biologiques et durables en 2027. L’objectif est aussi de privilégier les circuits courts avec « 50 % des denrées servies produites localement à moins de 250 kilomètres » et zéro huile de palme, zéro nitrite et zéro OGM ». De quoi faire changer les mentalités en ce qui concerne les repas que l’on sert à la cantine ?
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