La conso durable … bien obligé
Le choix des modes de transports plus durables découle donc d’un pur pragmatisme plus que d’une attitude de principe, issu d’un souci écologique ou social.
C’est en cela que les jeunes se distinguent des autres consommateurs « responsables ».
Des jeunes moins engagés
Donc, chez les des 18-25 ans, les motivations des écogestes sont d’abord liées à un principe d’économie ou d’habitude avant toute considération éthique.
Des valeurs qui restent au second plan
Les enjeux de la consommation durable ne sont pas ignorés des 18-25 ans : 91 % d’entre eux sont savent bien que «notre manière de consommer nuit à l’environnement». Mais voilà, les jeunes de moins de 30 ans sont généralement peu engagés quand il s’agit de leur consommation. .
Les jeunes ont leurs priorités et ne sont pas encore des consomma’cteurs qui votent avec leur carte bancaire.
Les priorités et les valeurs des 18-25 sont plus celles du plaisir, de la possibilité de « vivre des moments forts », de la « réussite ». Les valeurs écologiques, sociales de la RSE, l’engagement citoyen passent après.
Doté d’un faible pouvoir d’achat, ils n’ont pas encore de conscience politique dans le porte-monnaie. Mais on peut se demander s’ils deviendront des consommateurs plus engagés une fois plus avancés dans la vie ? Leur comportement d’acheteur va-t-il se rapprocher de celui des autres consommateurs plus âgés ?
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Paradoxe : Les jeunes se montrent particulièrement pessimistes sur l’avenir de la planète, mais seuls 31 % des jeunes en France ont une idée précise de ce que signifie le développement durable.
- Les jeunes et la consommation : pourquoi ils sont des paniers percés
- La cohabitation des générations, nouveau contrat social ?
- Voir le Dossier Tendances de la consommation durable
(1) Source : étude de l’ Observatoire des consommations émergentes (ObSoCo) publiée en oct.14 réalisée en 2013, se basant sur les réponses de 4067 personnes.
(2) L’achat «fréquent» ou «systématique» de produits biologiques ne concerne par exemple que 23 % des 18-25 ans contre 33 %
(3) fréquence d’achat : 22 % en général, et 18 % chez les 18-25 ans
Je fais moi aussi partie des 18-25 ans et j’avoue en avoir un peu marre d’entendre ces sempiternelles accusations de fainéantise nous concernant. Certes une bonne partie de ma génération n’en a que faire de l’impact de leur mode de vie sur la planète, mais ceci est à pondéré en fonction d’autres facteurs : pour ma part, je vis avec 320 euros par mois, ce qui ne m’autorise ni consommation exorbitante à la mode capitaliste, ni un mode de vie basé uniquement sur le bio (ce à quoi j’espère accéder avec les années, si mon porte monnaie se porte bien). Cette tranche d’âge subit souvent la précarité et n’a bien évidemment pas le même pouvoir d’achat que les actifs !! J’aimerais à l’avenir vivre à la campagne et produire l’essentiel de ma nourriture, mais étant étudiante je suis obligée de vivre en ville et donc d’aller faire mes courses dans les magasins discount !! J’ai essayé de ne me nourrir qu’au bio pendant 3 mois et ça a été un fiasco pour mon compte en banque, j’ai du arrêter malgré moi. Mais ce n’est pas pour autant que je me fiche de l’environnement.
Donc je correspond bien aux résultats de ce sondage, covoiturage et récup’ de meubles et vêtements, sans culpabilité car pour moi mon mode de vie est synonyme de décroissance (je consomme très peu autant par soucis financiers que par conscience écologique) tout en évitant le piège du green washing dans lequel tombent souvent nos aînés (continuer de manger des plats transformés puisque désormais on en trouve dans les rayons « bio », acheter une voiture éléctrique flambant neuve en oubliant que c’est essentiellement grâce au nucléaire qu’elle fonctionne…). La clé d’un mode de vie responsable, pour moi, c’est avant tout consommer moins, pas consommer à outrance parce qu’on peut aujourd’hui remplir son caddie de produits manufacturés estampillés bio ou développement durable !!
Et concernant les jeunes qui s’en foutent de l’écologie, énormément de jeunes ne se voient pas avoir des enfants. Parce que ça coute trop cher, parce qu’il n’y a pas de travail, parce qu’on nous a bien mis dans le crâne depuis des décennies d’ultra-féminisme à deux balles que faire des enfants, « ça ramollit les fesses, et puis ça fout des rides », donc pas compatible avec l’idéal de la superwoman sexy qu’on est toutes sensées être. Alors comment sortir de la pensée hédoniste du plaisir égoîste avec tout ça ? Comment se responsabiliser par souci de la planète et des générations futures si l’idée de perpétuer la vie ne nous concerne pas ?
Merci d’avoir lu ma tartine.
Certes, c’est un sondage. Mais je trouve l’article un peu accusateur. Faisant moi même partie de la tranche des 18-25 ans, j’ai l’impression qu’on continue de mettre les jeunes dans la case je m’en foutiste, déconnecté de la réalité, … C’est un peu énervant à la fin, cette vision de la jeunesse.
J’aimerais aussi savoir, pour le sondage sur les valeurs des jeunes, pourquoi est ce qu’on arrive à 113% lorsqu’on additionne le tout pour les 18-25 ans et 79% pour les plus de 25 ans ?
Je suis tout à fait d’accord avec toi. En ce qui concerne les chiffres, c’est parce qu’il s’agit de questions à choix multiples. Chaque personne a sélectionné trois valeurs
Le jour où les économies ne seront plus basées sur la croissance à tout prix,
il deviendra possible d’enseigner à la jeunesse, d’une part les erreurs commises et les enjeux d’un réorientation totale de nos façons de vivre.
Mais il ne faut pas s’attendre que ça vienne de nos gouvernants….
Completement d’accord….
Ça ne reste qu’un sondage. J’ai 17 ans et je m’interroge déjà sur notre manière de consommer. La preuve, j’ai créé un blog où j’explique comment mieux consommer: astuce-conso.over-blog.com