Qui trouvera la réponse à la pandémie ? Laboratoires et pays mènent une autre guerre, celle de la découverte d’un vaccin contre le coronavirus.
Hydrochloroquine ou ADN retravaillé
En l’absence d’un quelconque vaccin pour s’en protéger, le Covid-19 a déjà contaminé près de 250.000 personnes et fait plus de 10.000 morts à travers le monde, selon les chiffres officiels diffusés. Et s’il devenait saisonnier ?
Au-delà de la pandémie actuelle, pour éviter de nouvelles épidémies, il faut trouver le plus rapidement possible une réponse médicale à ce virus. En France, en Allemagne, en Russie comme en Chine, les équipes des laboratoires travaillent donc d’arrache-pied.
Alors que les prescriptions d’hydrochloroquine, dans la foulée des recherches du Pr Raoult à Marseille, se multiplient en France comme à l’étranger. Un essai clinique européen a été lancé, le 22 mars dernier, dans au moins sept pays européens pour tester quatre traitements expérimentaux contre le coronavirus, qui va inclure en tout 3.200 patients.
Outre-Atlantique, le premier essai clinique d’un vaccin test a a débuté dans une clinique de Seattle. L’entreprise de Biotech Moderna, avec la NIH, l’Institut National de Santé américain, y étudie pendant 12 à 18 mois un projet de vaccin injecté à 45 adultes, fondé sur la technologie dite de l’ARN messager.
Sanofi et l’institut Pasteur dans la course
C’est aussi cette piste que suit le laboratoire allemand CureVac, près de Stuttgart, société qui a fait parler d’elle quand on a appris que l’administration Trump avait tenté de la racheter pour réserver l’exclusivité de son vaccin potentiel, annoncé pour dans quelques mois, aux États-Unis.
Par ailleurs, une dizaine de pistes de vaccins seraient testées en Sibérie, tandis que la Chine mène jusqu’à décembre prochain un premier essai clinique auprès de 108 « volontaires ».
En France, enfin, l’Institut Pasteur s’est orienté vers un vaccin élaboré à partir du virus atténué de la rougeole. Le laboratoire Sanofi travaille quant à lui sur un projet en partenariat avec les ministères de la Santé français et américain, en recombinant l’ADN du coronavirus avec celui d’un autre virus moins agressif, afin d’obtenir une réponse immunitaire. Sanofi espère obtenir un candidat vaccin dans les six mois, l’essai clinique n’étant pas attendu avant un an à un an et demi.
Illustration bannière : Le monde entier attend un vaccin – © oes
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La cause de l’apparition de ce genre de virus est la destruction des habitat naturel un vaccin n’est pas la solution juste respectez la nature les humains deviennent fou!