Un an et demi plus tard, où en est-on en matière de substances toxiques dans les produits pour nourrissons ? Suite à son enquête de février 2017, 60 Millions de consommateurs en remet une… couche !
Un léger mieux, mais…
La précédente enquête du célèbre magazine des consommateurs avait suffisamment suscité l’émotion pour faire bouger les fabricants. Il faut dire qu’elle révélait tout bonnement que la composition des couches et autres lingettes comprenait des pesticides et des toxines ! De quoi inciter les parents à abandonner ni plus ni moins telle ou telle marque.
C’est pourquoi, cette fois, cette nouvelle étude souligne que les fabricants ont fait des efforts(1). Ainsi dans le Top 12 établi, le leader Pampers, épinglé lors de l’étude de 2017, a fait de réels progrès. Au final, le nombre de couches ne contenant aucune trace de substances toxiques est plus important que l’an passé.
Des marques qui régressent
À l’inverse, certaines marques ont régressé en l’espace d’un an et demi. Les moins bien classées, telles que Lotus ou Pommettes, semblent ne pas avoir tenu compte des résultats de 60 Millions de consommateurs. On retrouve dans leurs produits des traces de pesticides dont le glyphosate, ainsi que d’autres polluants toxiques.
Plus étonnant encore, deux marques de couches qui ne présentaient aucun risque toxique auparavant en présentent cette fois-ci : il s’agit des marques Love & Green et de Mots d’enfant, la marque des supermarchés E. Leclerc). Par ailleurs, ce nouveau dossier à charge appelle à se méfier des packagings de certains paquets de couches se prétendant bio et sains. Ce sont parfois les pires ! À qui se fier ?
Retrouvez les résultats de l’étude sur les couches, ainsi que l’évaluation de la composition de plus de 140 produits d’hygiène et de soin destinés au bébé, dans le numéro de septembre 2018 de 60 Millions de consommateurs.
Illustration bannière : Changement de couche – © Dmytro Zinkevych
A lire absolument
Dramatiquement consternant !
Qu’on fasse mourir les « vieux » (j’en suis !) prématurément, passe encore… mais qu’on ne protège pas davantage les bébés, c’est intolérable !