À en croire une étude scientifique publiée dans la revue Progress in Cardiovascular Disease, la pratique de la course à pied aurait une influence importante sur notre longévité. Chaque séance rajouterait 7 heures supplémentaires à notre espérance de vie.
Courir oui, mais avec modération !
Les personnes qui font de la course à pied vivraient en moyenne trois ans de plus que les non-coureurs, affirment six chercheurs dans leur étude intitulée La course à pied comme un médicament comportemental pour la longévité(1). Toutefois, trois ans semble être la limite : la durée de vie n’augmente pas indéfiniment. De la même manière, à partir de la cinquième heure de pratique de la course à pied sur une même semaine, l’effet induit par celle-ci serait neutre.
Ces résultats viennent confirmer ceux d’une autre étude réalisée par les mêmes chercheurs en 2014. Selon cette dernière, les personnes pratiquant la course à pied auraient un risque de mort prématurée inférieur de 30 %, et même inférieur de 45 % lorsqu’elle est causée par un accident cardiovasculaire. Enfin, les coureurs chevronnés auraient encore moins de risques de mourir que ceux pratiquant la course à pied de façon modérée.
Un effort régulier avant tout
Dans leur étude la plus récente, les chercheurs estiment que ce risque est inférieur de 40 % chez les coureurs et ce, quelles que soient la vitesse et la distance parcourue. En d’autres mots, par-dessus tout, c’est la régularité de l’effort qui compte.
Les auteurs de l’étude ne nient pas que leurs résultats puissent être faussés, car les personnes qui font de la course à pied ont également tendance à surveiller leur poids, boire avec modération et sont peu nombreux à fumer. Ainsi, d’autres facteurs entreraient également en jeu.
Aux États-Unis, où l’étude a été réalisée, les pouvoirs publics recommandent au moins 150 minutes d’activité physique par semaine si son intensité est modérée, ou 75 minutes si son intensité est importante.
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