En septembre 2013, le CNB a inscrit dans son programme de travail, une approche économique du bruit avec notamment l’évaluation des coûts induits par ce fléau. L’étude effectuée a pour objectif de consolider et d’améliorer les connaissances des décideurs publics et privés sur les conséquences financières directes et indirectes de l’exposition au bruit.
Le coût du bruit : pas moins de 57 milliards d’euros annuels
Pour étayer leurs recherches, le CNB et l’Agence de l’Environnement de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) ont analysé un panel d’études scientifiques et technico-économiques, d’enquêtes et de sondages auprès des populations, et d’articles de presse. Ils ont ainsi pu établir une description des coûts sociaux directs et indirects des principales sources de nuisances(1).
Le bruit des transports fait monter la facture
Le coût des bruits émis par les transports a pu être évalué à 20,6 milliards d’euros par an. En effet, l’exposition des personnes à leur domicile a des impacts en matière de troubles du sommeil, de gênes diverses, de risques cardiovasculaires, de pertes de valeurs immobilières ou de productivité ainsi que de troubles de l’apprentissage.
En deuxième position viennent les bruits en milieu professionnel, avec un coût représentant 19,2 milliards d’euros. Les nuisances sonores au travail, dénoncées par près des deux tiers des Français, peuvent provoquer une perte de productivité, des accidents du travail, voire dans certains cas une surdité.
Respecter ses voisins pour faire des économies
Enfin, les bruits du voisinage ont aussi une grande part de responsabilité dans le coût total du bruit en France. Un phénomène que l’on savait conséquent, mais dont le coût social n’avait encore jamais été mesuré. Représentant 11,5 milliards d’euros, le bruit du voisinage provoque des troubles du sommeil et d’autres impacts sanitaires. Sans compter que ce genre de nuisances sonores mènent parfois à des incivilités voire à des conflits entre voisins.
Le CNB admet que l’étude est incomplète : en effet, ne sont pas comptabilisés les coûts d’hospitalisation et des traitements des pathologies liées au bruit. Les coûts financiers sont donc probablement bien plus élevés.
Alors pour réduire ce coût particulièrement colossal, le CNB propose d’investir dans des moyens permettant de lutter contre le bruit : revêtements routiers phoniques, murs antibruit, isolation. Des solutions simples et qui permettrait de payer moins, et sûrement de s’entendre mieux.
Photo de bannière © Syda Productions – Shutterstock
Le premier a en avoir strictement rien à faire du bruit, est le maire de sèvres. En effet il a intelligemment fait construire un terrain de foot bétonné a deux mètres des immeubles d’habitation, qui dit mieux !!!!
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