L’évolution de la pandémie de Covid-19, que ce soit au niveau mondial ou au niveau de l’Hexagone, montre une accélération de la circulation du virus. La stratégie du gouvernement n’a pas changé : au centre de celle-ci se trouve le dépistage. Il semble toutefois vouloir accélérer les choses avec deux arrêtés permettant aux Français de se faire dépister plus rapidement.
Les tests antigéniques autorisés mais pas pour tout le monde
Demandés depuis plusieurs semaines, en particulier parce que le délai pour obtenir la réponse est très inférieur à celui d’un test PCR, les tests antigéniques sont désormais autorisés en France. Un arrêté, publié au Journal officiel, prévoit donc officiellement ces tests antigéniques en tant que complément des campagnes de test PCR et sur avis de l’Agence régionale de Santé (ARS). Mais attention : tout le monde ne sera pas autorisé à les passer.
Coronavirus : quel masque de protection ?
#COVID19 | Le point sur la priorisation des tests RT-PCR
En savoir plus : https://t.co/pSdhH5hf6Q pic.twitter.com/LEf3C0Iama
— ARS Hauts-de-France (@ARS_HDF) September 15, 2020
Ce n’est pas une question de danger, les tests antigéniques ne présentant aucun problème à ce niveau, mais d’efficacité du résultat : ils sont légèrement moins précis que les tests PCR. Le ministère de la Santé, qui ne veut pas prendre de risques, prévoit donc que ces tests ne soient réservés qu’aux personnes désirant se faire tester par sécurité : en cas de symptômes de la Covid-19 ou en cas de cas contact, donc en cas de suspicion réelle de maladie, seul le test PCR devrait être réalisé.
Les kinés en soutien aux laboratoires
La décision d’autoriser les tests antigéniques vise également à répondre à la situation critique des laboratoires d’analyse chez qui les Français se sont rués depuis la rentrée afin de se faire tester contre la Covid-19. Pour les aider, désormais, ils pourront compter sur l’aide des kinésithérapeutes depuis le 15 septembre 2020. Un arrêté publié au Journal officiel les autorise désormais à réaliser les prélèvements pour les tests PCR.
Dépistage Covid-19 : pour qui, à quel moment ?
Sur l’ensemble de la France, ce sont donc 90.000 kinésithérapeutes qui pourront réaliser ces prélèvements soit dans un laboratoire, soit à leur cabinet, soit à domicile, après une formation spécifique. De quoi soulager les laborantins qui pourront, de fait, se concentrer sur l’analyse des prélèvements et peut-être réduire un peu les délais pour obtenir le résultat.
Illustration bannière : Test Covid-19, prélévement d’échantillon – © Cryptographer
A lire absolument