C’est l’association Robin des bois qui a décidé de publier le diagnostic sur son site internet ce jeudi 16 novembre. « Notre but est que tous les parents soient informés et comprennent les transferts de pollution », confie Jacky Bonnemains, le porte-parole de l’ONG.
De nombreux établissements parisiens sont dans le radar des autorités sanitaires
L’objectif de cette étude, réalisée dans le cadre d’un plan national lancé en 2013, était d’identifier les établissements construits sur ou proches d’anciens sites industriels tels que des fonderies, imprimeries, garages et pressings.
Le Bureau de recherches géologiques et minières a ainsi passé au crible 171 établissements en Ile-de-France, des crèches jusqu’aux lycées. Parmi eux, 76 sont classés en catégorie B, ce qui signifie que « les aménagements et les usages actuels permettent de protéger les personnes des expositions aux pollutions » et 5 en catégorie C, c’est-à-dire que « la présence de pollutions nécessite la mise en oeuvre de mesures techniques de gestion, voire de mesures sanitaires ».
Plus précisément, l’étude les sols de 40 crèches parisiennes a établi que 30 d’entre elles sont situées sur d’anciens sites industriels polluées au plomb, au mercure, au benzène ou au trichloroéthylène. Le rapport indique aussi que 21 crèches sont classées en catégorie B et 9 en catégorie C rapporte Le Monde.
Aucun arrondissement de la capitale n’est épargné
Philippe Hansebout, chargé de la sous direction de l’accueil de la petite enfance à la Mairie de Paris se montre rassurant : « Nous avons mis en place un comité de pilotage avec la préfecture de police et les situations sont sous contrôle. Les expertises que nous avons menées avec l’Agence Régionale de Santé ont montré qu’il n’y avait aucun danger pour la santé des enfants ou des personnels ».
Toutefois, certaines crèches parisiennes ont des recommandations sanitaires :
- Restreindre les accès aux zones de sols à nu et de sols enherbés avec des clôtures et/ou barrières.
- Recouvrir les sols végétalisés par un matériau synthétique ou remplacer les terres en place (sur 30 centimètres) par des terres d’apport dont la qualité sera contrôlée avec mise en place d’un grillage avertisseur.
genial le guetapan