Ensemencement de la spiruline : la qualité commence ici
« Nous prélevons la valeur d’une cuillère à café de spiruline que nous plaçons dans un bécher ; nous y ajoutons 300 mL de milieu de culture neuf, composé de produits alimentaires sélectionnés avec soin. »
« Nous n’utilisons pas d’urée chimique, mais travaillons avec du nitrate de potasse (salpêtre), additif autorisé dans la filière alimentaire bio, où il est utilisé comme conservateur. Sur notre exploitation, il est utilisé comme engrais azoté, nourriture importante de la spiruline. »
« Au fil des jours, la spiruline colonise ce milieu de culture jusqu’à obtenir 360 mL de spiruline. Ces 360 mL de spiruline sont à leur tour placés dans un nouveau récipient auquel nous ajoutons 1,5 litre de milieu de culture. »
« Nous reproduisons cette opération de dilution plusieurs fois, jusqu’à obtenir suffisamment de spiruline pour remplir successivement un aquarium de 25 litres, puis de 100 litres. »
Le saviez-vous ? La spiruline est asexuée, ni mâle ni femelle. Elle se reproduit en effet par simple division de ses filaments. Pratique et, surtout, rapide.
« La spiruline est ensuite transférée dans un photo-bioréacteur de 500 litres, dans un second de 1.000 litres, puis dans un bassin de 5m3, et enfin dans les bassins de culture. »
« Chacune de ces étapes est nécessaire pour éviter une dégénérescence de la souche, garantir une productivité optimale et ainsi assurer une spiruline de qualité. »
La Spiruline est une véritable éponge, un nid à tout ce qu’on veut bien lui donner pour grandir et tres souvent des minéraux et vitamines de synthèse, c’est en fait un complément alimentaire fourre-tout ou tres souvent les producteurs parlent plus de sa valeur nutritionnelle que de ses intrants (sa culture) et que de sa teneur en métaux lourd lié à la qualité de l’eau.
un bonne article: semineraliser.com/la-spiruline-est-elle-devenue-toxique/