Certains médicaments sont à écarter pour mieux soigner. Voici ceux que la revue Prescrire conseille d’éviter.
De nouveaux médicaments inutiles ou dangereux à éviter
La question des médicaments revient régulièrement dans l’actualité et notamment la question de leur impact sur l’environnement. Néanmoins, outre la pollution des rivières par les médicaments, leur bénéfice sur nos corps est parfois remis en question. S’il est indéniable que certains sauvent la vie de patients, l’efficacité réelle de quelques dizaines de médicaments laisse à désirer.
Trop de médicaments sont aussi prescrits aux enfants sans justification, et le professeur Even dénonçait dans un livre paru en 2016, l’inefficacité probable de près de 4.000 références. En 2017, l’association 60 Millions de consommateurs communiquait sa liste noire de médicaments à éviter.
La revue Prescrire – un magazine indépendant – est une référence et propose, pour la huitième année consécutive, une liste présentant des « médicaments à écarter pour mieux soigner ». Elle vient de publier un bilan qui recense 105 médicaments plus dangereux qu’utiles dont 92 sont commercialisés en France.
Cette année, 12 médicaments et leurs génériques viennent s’ajouter à la liste précédente. La plupart sont bien connus du grand public ; il s’agit de Maxilase, Tanakan, Praxilène, Elmiron, les sirops Vicks et Clarix, Tilcotil, Actapulgite, Smecta, Rennieliquo, Bedelix, le kaolin (en association dans Gastropax et Neutroses) et la xylométazoline, un décongestionnant disponible en Belgique, Suisse et ailleurs.
Contamination au plomb et risques d’allergies
Si ces médicaments figurent sur cette liste c’est parce qu’ils présentent un équilibre bénéfices-risques défavorable. Ils entraînent notamment des effets secondaires. Par exemple, le sirop contre la toux Maxilase peut provoquer de graves réactions allergiques.
D’autres médicaments sont à éviter car il y a un risque de contamination au plomb. C’est le cas de ceux qui sont fabriqués avec de l’argile médicamenteuse comme Smecta ou Bedelix.
Des médicaments en vente-libre
Souvent appelé « liste noire », ce bilan ne doit pas pour autant provoquer une psychose. Pas de scandale sanitaire en vue ni d’affaire Mediator. Ces médicaments sont en effet des « causes de mortalité, d’hospitalisations ou d’effets nocifs graves ou très gênants, largement évitables ».
La majorité de ces médicaments sont en vente-libre dans les officines. D’autres doivent être demandés au comptoir. C’est le cas du Maxilase et de ses génériques que l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a décidé de ne plus laisser en libre accès. Quoi qu’il en soit, en cas d’auto-médication, il est recommandé de demander conseil à son pharmacien.
Illustration bannière : Une nouvelle liste de médicaments considérés comme inutile ou dangereux – © Africa Studio
BONJOUR, Tous ces médicaments en liste grise ou noire, ne serait-ce pas pour affoler les gens ? Comment fait-on alors? Et pourquoi a t’on attendu jusqu’ aujourd’hui pour nous alerter? On ne comprend plus rien,et c’est bien le but aussi, et on vous oblige à consommer des génériques méme si vous en voulez pas, et pour cause on vous dit que le médicamant ne se fait plus, alors que c’est faux, mais ils coutent moins chers mais allez savoir avec quoi ils sont fabriqués ? Demandez à nos gouvernants s’ils ont besoin d’un traitement s’ils prennent des génériques ? Bien sur ils vont vous dirent oui, mais ce n’est pas vrai!!!! Ils mentent comme beaucoup, et maintenant c’est à la mode. Quand on pense que les médecins généralistes reçoivent une prime de 5000 EUROS à la fin de l’année pour avoir prescrits le maximum de médicaments génériques !!!!! Ou va la FRANCE, qui nous gouvernent !!!!!!HONTE A CEUX LA