En matière de santé, la prévention est indispensable. Voilà pourquoi il est important, à tout âge et quel que soit son mode de vie, de se soumettre à des dépistages pour pouvoir agir au plus vite en cas de test positif.
Où faire un dépistage des IST ?
Aux côtés du médecin généraliste, du gynécologue ou de la sage-femme qui peuvent prescrire un test de dépistage, il existe, partout en France, des CeGIDD. Ces centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD) sont des lieux particulièrement adaptés au dépistage des IST, c’est-à-dire les infections sexuellement transmissibles.
Ces dernières regroupent des maladies parfois bénignes mais qui peuvent aussi être graves. D’où l’importance de se rendre dans un centre de dépistage en cas de suspicion.
Parmi les principales IST, citons VIH, hépatite B, syphilis, chlamydia et gonocoque.
Différents type d’examen
Les examens vont différer selon l’IST. Un dépistage des MST pourra consister en :
- l’examen clinique des organes génitaux ;
- un prélèvement ;
- une prise de sang.
Les symptômes d’une IST ne sont pas toujours visibles. Il est donc fortement recommandé de procéder à un dépistage lorsqu’on a pris un risque avec un rapport non protégé.
Certains examens d’IST sont obligatoires : c’est le cas du dépistage de la syphilis qui est pratiqué systématiquement en début de grossesse.
Le test de dépistage du VIH
Il n’existe non pas un mais des tests pour dépister le VIH.
Le test classique, en laboratoire, détecte la présence d’anticorps anti-VIH-1 et anti-VIH-2 ainsi que celle d’un antigène du virus nommé P24.
Aujourd’hui, il est possible de dépister le VIH en 30 minutes seulement avec le TROD (Test Rapide d’Orientation Diagnostique) VIH. Pour ce test, on prélève une goutte de sang au bout du doigt du patient.
Enfin, on peut faire un autotest à domicile, mais attention : les résultats sont moins fiables.
Tout le monde peut se faire dépister, à tout moment. L’assurance maladie recommande d’ailleurs à tout un chacun de procéder à au moins un test dans sa vie, entre 15 et 70 ans.
Dépister les cancers
Diagnostiquer au plus tôt un cancer permet de mieux le soigner. Et même, de limiter les séquelles laissées par des traitements extrêmement lourds.
Dépistage du cancer de la peau
Le dépistage du cancer de la peau – carcinome ou mélanome – se fait chez un dermatologue. Le médecin procède à l’examen clinique de chaque grain de beauté à l’aide d’une loupe. Mais il est important de procéder soi-même, à la maison, à un examen de façon régulière.
Pour cela, observez attentivement chaque grain de beauté et repérez, avec la méthode d’auto-examen ABCDE :
- une Asymétrie avec une couleur ou une forme mal répartie autour du centre ;
- des Bords irréguliers ;
- une Couleur qui n’est pas homogène ;
- un Diamètre qui augmente.
Le E évoque l’évolution : si vous observez un changement rapide du grain de beauté, à quelque niveau que ce soit, il faut consulter.
Dépistage du cancer du côlon
Le cancer colorectal compte parmi les plus meurtriers. Mais il est aussi un cancer que l’on peut dépister chez soi, grâce à un prélèvement de selles que l’on envoie en laboratoire. Pour mieux dépister ce cancer qui cause plus de 17.000 décès par an, le médecin traitant propose systématiquement un test à ses patients âgés de 50 à 74 ans, tous les deux ans.
Dépistage du cancer du sein
Très fréquent, le cancer du sein représente la première cause de décès par cancer chez la femme. Le dépistage se fait par le biais d’une mammographie proposée tous les deux ans aux femmes âgées de 50 à 70 ans. L’examen inconfortable est indispensable : il permet de diminuer de 30 % le taux de mortalité.
Dépistage du cancer du col de l’utérus
Fréquent lui aussi, et touchant surtout les femmes de plus de 50 ans, le cancer du col de l’utérus peut être dépisté par un frottis. Effectué tous les trois ans, cet examen bien connu de toutes les femmes permet de réduire le risque de déclencher un cancer de 90 %.